Affaire du « braquage de la BNC » – Accusé à tort : l’épouse de Raoul Pierre-Louis répond aux allégations de l’ULCC

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Dimanche 6 octobre 2024 ((rezonodwes.com))–

En réponse au dernier rapport de l’ULCC sur les tentatives de corruption à la Banque Nationale de Crédit, suite à la révocation arbitraire de l’ancien Président du Conseil d’Administration de la BNC par le PM de facto, le Dr Garry Conille, l’épouse de Raoul Pierre-Louis s’indigne des « fausses accusations » portées à l’encontre de son mari. Elle souligne que les affirmations du rapport sont trompeuses et éloignées de la réalité des faits.

Elle précise d’abord les circonstances des rencontres entre Raoul Pierre-Louis et Louis Gerald Gilles, un des « trois braqueurs », notamment lors d’événements sociaux ou de réunions sollicitées par des tiers, insistant sur l’absence de toute connivence ou pratique illicite.

Concernant les accusations liées à l’octroi de prêts ou de cartes de crédit, elle affirme que Raoul n’a proposé aucune de ces options en échange d’un quelconque avantage. Les conseillers, souhaitant simplement s’informer sur les services de la BNC, ont posé des questions auxquelles Raoul a répondu de manière professionnelle, tout comme il l’aurait fait pour n’importe quel client éligible. Elle rappelle que, conformément aux règles de la BNC, les membres du Conseil d’Administration ont le droit de pré-approuver les cartes de crédit et que toutes les signatures requises ont été obtenues, invalidant ainsi les accusations portées contre lui.

En ce qui concerne l’accusation d’un « avantage indu », elle la rejette catégoriquement. Selon elle, les avantages discutés sont disponibles pour tous les clients solvables, sans traitement de faveur particulier. Les remboursements effectués sur les cartes de crédit des conseillers prouvent que Raoul les a bien informés de la nature de ces produits financiers, contredisant ainsi les propos de l’ULCC.

Elle souligne également que Raoul a toujours été clair et ferme dans son refus de participer à des pratiques illégales, rappelant ses paroles lors de la première rencontre : « M pa genyen kob sa et m pa nan genre de pratique sa yo. Nou met pran pos la ». Le dîner sollicité par Louis Gerald Gilles chez Raoul n’était qu’un geste de courtoisie, sans lien avec une quelconque négociation.

Au sujet des échanges relatifs aux nominations et transferts de personnel à la BNC, l’épouse de Pierre-Louis précise qu’aucune demande irrégulière n’a été approuvée par Raoul. Un simple transfert d’un employé avait été initié par le département des ressources humaines, conformément aux procédures normales de la banque.

Enfin, elle réfute fermement les accusations de pot-de-vin ou de corruption, rappelant encore la position intransigeante de Raoul : « M pa genyen kob sa et m pa nan genre de pratique sa yo. Si se pou sa Nou met pran pos la ». Elle dénonce le refus de l’ULCC d’accepter une rencontre en Zoom, ce qui aurait permis à son mari de se défendre sans mettre sa sécurité en danger.

Ces commentaires cherchent à rétablir la vérité sur le rôle de Raoul Pierre-Louis et à dénoncer les conclusions hâtives et sans fondement du rapport de l’ULCC, selon Madame Pierre-Louis.

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