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La peste et le choléra : Duel des serviteurs d’un même maître

today2024-09-10

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Il y a des moments dans l’histoire où l’on se dit : « Vraiment, on ne peut pas inventer ça. » Et pourtant, Port-au-Prince nous offre un spectacle tragique, une mise en scène où deux serviteurs des mêmes intérêts s’affrontent. L’un d’eux, Maître André Michel, se présente comme l’avocat du peuple, défenseur des opprimés, mais qui sert en réalité des maîtres bien plus obscurs. L’autre ? Ah, nous allons le nommer, même si son importance est, disons-le franchement, tout à fait négligeable. Mais ne vous inquiétez pas, « Pa anmède’m« , ce nom apparaîtra en temps voulu. Après tout, à quoi bon précipiter l’histoire pour un individu qui n’a guère marqué les esprits ?

Cet individu, un certain Paul Gerot Jean-Baptiste, domestique dévoué, servile dans ses actions et ses pensées, voulait prendre la parole lundi pour dénoncer André Michel. Une dénonciation, me direz-vous ? Quelle audace ! Voilà deux personnages qui, ensemble, ont travaillé avec zèle à la basse besogne. Des esclaves modernes, non de la conscience mais des intérêts mesquins, des serviteurs toujours prêts à recevoir des directives, peu importe d’où elles viennent. Et pourtant, voilà que l’un des serviteurs se rebiffe, comme s’il avait subitement retrouvé un semblant de dignité. Pouvons-nous vraiment le croire ?

La scène est grotesque. Paul Gerot Jean-Baptiste, l’éternel porte-voix d’un régime défaillant et d’un accord du 21 décembre mort-né, celui-là même qui soutenait avec ferveur le gouverneur défaillant Tèt Kale 3, de Ariel Henry,, se met à dénoncer André Michel. Pensait-il vraiment que le peuple allait se ranger de son côté ? Que, soudain, cette mascarade serait prise au sérieux ? Ah, le naïf ! Mais c’est bien là le problème avec ces serviteurs. serviles Ils croient toujours qu’un revirement de dernière minute suffit à réécrire l’histoire.

Et le nom de ce second personnage, ce Paul Gerot Jean-Baptiste, était-ce vraiment nécessaire de le citer ? Ne l’oublions pas, ce nom, au final, ne restera que dans les marges de l’histoire. Pas besoin de le glorifier en le prononçant trop souvent. D’ailleurs, que reste-t-il de cet homme après l’ère d’Ariel Henry, après ces multiples massacres à Carrefour-Feuille et à la Croix-des-Bouquins ? Rien, sinon un vide abyssal de moralité. Et maintenant, il ose dénoncer son kavalye polka André Michel, pensant que cela suffira à redorer son blason. Pathétique.

Alors, ces deux-là croyaient-ils vraiment que leur querelle allait captiver les foules ? Que le peuple allait soudain se ranger du côté de l’un ou de l’autre ? Comme si nous devions choisir entre la peste et le choléra. La réalité est simple : ces deux personnages, André Michel et Paul Gerot Jean-Baptiste, ne sont plus que des fantômes politiques, des reliques d’un passé corrompu, condamnées à errer dans la poubelle de l’histoire.

Rappelons-leur le fameux accord mort-né du 21 dt-écembre. Vous vous souvenez, cet accord sinistre, conclu dans l’ombre entre copains-coquins sans vergogne, dont personne n’ose parler sans rougir de honte. Cet accord, qui a contribué à détruire les dernières institutions du pays, était leur œuvre commune. Mais à l’époque, ils étaient du même côté, main dans la main, bradesi bradesou détruisant ce qu’il restait d’un État déjà moribond. Aujourd’hui, l’un d’eux tente de se distinguer de l’autre, pensant peut-être que le peuple a la mémoire courte. Erreur.

Alors, Paul Gerot Jean-Baptiste vous venez dénoncer André Michel ? Vous espériez vraiment que les Haïtiens allaient applaudir votre courage soudain ? Combien de fois avez-vous dénoncé les massacres, les injustices ? Ah oui, c’est vrai. Jamais. Trop occupé à servir vos maîtres pour quelques sous en retour pou Moise Jean-Charles ak Ti Claude pa anmèdè.’l

Ni vous, ni André Michel ne méritez une seconde de plus sous les projecteurs. Vous avez tous les deux fait trop de mal à ce pays. Vos discours sonnent creux, vos accusations sont risibles. Que l’histoire vous juge, que le peuple vous oublie. Quant à nous, nous attendons le vrai renouveau, loin de vos querelles mesquines.

En attendant, taisez-vous.

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Écrit par: Viewcom04

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