Haiti | Le parti Fusion prend ses distances avec l’Accord mort-né du 21 décembre, après sa remarquable contribution à la désintégration du pays aux côtés d’Ariel Henry
Fusion : « Ayiti pap peri, N’ap chanje sa ! » En effet, tout a changé, Haïti n’est plus la même depuis la dernière administration corrompue et criminelle PHTK-Fusion/SDP, qui a précipité le pays dans une descente aux enfers.
Après avoir joué un rôle clé aux côtés d’Ariel Henry dans la formation du gouvernement PHTK 3, caractérisé par une corruption et une impunité institutionnalisées, le parti Fusion déclare désormais prendre ses distances par rapport à l’Accord du 21 décembre. Cet accord, qualifié de « copain coquin », semble avoir perdu tout soutien de la part du parti.
La présidente du parti, Edmonde Supplice Beauzile, dont la formation politique a envoyé Louis Gerald Gilles au Conseil Permanent de Transition (CPT), se démarque également de l’Accord du 3 avril 2024. Cet accord, censé servir de base légale pour la transition et la remise du pouvoir aux autorités légitimes choisies par le peuple haïtien en février 2026, n’a toujours pas été appliqué strictement.
Le communiqué de presse, émis par le Parti Fusion des Sociaux-Démocrates Haïtiens (FUSION/PFSDH), souligne l’importance de la recherche d’une union sacrée entre les citoyens haïtiens pour sortir de la crise récurrente. Il insiste sur la nécessité de sécurité et de stabilité pour répondre aux nombreux défis du pays, tout en rejetant les décisions émanant des groupes prétendant être majoritaires et autorisés à prendre des décisions en son nom.
Fusion réaffirme son engagement à contacter des hommes et des femmes de bonne volonté, de toutes tendances confondues, pour préparer l’avenir et réfléchir à la meilleure formule d’entente et d’union nationale.
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