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Alors que la crise mondiale de l’éducation continue, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a proposé jeudi un plan pour s’attaquer à cette crise de manière « totalement différente » et a encouragé chaque pays à tout faire pour créer de véritables sociétés de l’apprentissage.
Le chef de l’ONU s’exprimait lors d’une manifestation spéciale sur l’éducation au siège des Nations Unies pour faire le point sur les progrès réalisés près de deux ans après le Sommet sur la transformation de l’éducation qui avait eu lieu à New York et quelques mois avant le Sommet du futur prévu en septembre.
« La crise mondiale de l’éducation ne semble guère en passe de s’apaiser », a estimé M. Guterres. « Nous devons nous attaquer à cette crise de manière totalement différente, sans quoi il ne nous sera pas possible de façonner un monde plus pacifique, plus durable et plus juste ».
Il a rappelé que « l’éducation ne se résume pas à des connaissances et à des compétences » et qu’il s’agit de l’avenir des enfants et des jeunes, mais aussi de l’avenir de la planète et de « nos relations mutuelles ».
« L’éducation n’est pas seulement une question d’apprentissage. L’éducation consiste à apprendre à apprendre aussi. Elle s’étend au-delà d’une matière ou d’une salle de classe, jusqu’au caractère même des sociétés », a estimé le Secrétaire général.
ONU Info/Daniel Dickinson
Un garçon étudie au tableau dans l’une des nouvelles salles de classe de l’école primaire de Beabo, à Madagascar.
Selon M. Guterres, « chaque pays devrait tout faire pour créer de véritables sociétés de l’apprentissage, fondées sur des systèmes qui offrent des possibilités d’apprendre tout au long de la vie, de l’enfance à l’âge adulte ».
Alors que, « compte tenu des enjeux, le monde ne peut se permettre de négliger l’éducation », « c’est exactement ce que nous faisons », a-t-il estimé, notant qu’en 2030, quelque 84 millions d’enfants pourraient ne toujours pas être scolarisés, et que le taux d’achèvement des études secondaires augmente, mais à un rythme extrêmement lent.
« Il ne suffit pas d’augmenter le nombre d’élèves dans les salles de classe. Nous devons nous attaquer aussi au problème de la qualité », a ajouté le Secrétaire général, jugeant choquant qu’environ 70 % des enfants d’Afrique subsaharienne soient incapables de lire un texte simple à l’âge de 10 ans.
Il a également observé que les systèmes éducatifs peinent encore à combler les lacunes en matière d’apprentissage et d’assiduité causées par la pandémie de COVID-19, qui a entraîné un nombre historique de fermetures d’écoles et de pertes d’apprentissage pour toute une génération d’élèves – « une crise qui perdure encore aujourd’hui ».
Dans le même temps, les systèmes éducatifs ne dotent pas les apprenants des compétences dont ils ont besoin pour s’épanouir dans un monde qui évolue rapidement. L’éducation de la petite enfance, la formation professionnelle et l’apprentissage des adultes sont considérés comme facultatifs alors qu’il s’agit de moyens éprouvés et essentiels de se former tout au long de la vie.
L’éducation se heurte aussi à un problème de financement. À l’échelle mondiale, 4 personnes sur 10 vivent dans des pays dont les gouvernements consacrent davantage de ressources au service de la dette qu’à l’éducation ou à la santé.
Le Secrétaire général a rappelé que lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en 2022, plus de 140 pays ont présenté des engagements nationaux ambitieux pour surmonter cette crise. Il a noté des progrès mais les a jugés « beaucoup trop lents et inégaux ».
© UNESCO/Kilaye Bationo
Azéra Konfé, enseignante au Burkina Faso.
Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Dennis Francis, a fait écho aux déclarations du Secrétaire général sur la nécessité d’une transformation.
Il a rappelé sa récente visite au Soudan du Sud où « au moins 70% des enfants éligibles ne sont pas scolarisés ».
Il a également souligné que le déni du droit des filles à l’éducation en Afghanistan et l’impossibilité d’accéder à l’éducation en Ukraine et à Gaza en raison d’attaques constantes sont des indicateurs clairs d’une crise insoluble.
« Au-delà de l’accès, nous devons garantir une éducation de qualité pour tous, en favorisant des opportunités d’apprentissage inclusives, équitables et tout au long de la vie qui permettent à chaque individu de s’épanouir dans un monde en évolution rapide », a déclaré M. Francis. « Nous devons combiner notre volonté politique et des actions clairement ciblées pour répondre de manière décisive à ces besoins urgents ».
Dans la perspective du Sommet du futur, le Secrétaire général de l’ONU a proposé jeudi un plan en quatre points pour mettre fin à la crise mondiale de l’éducation.
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Écrit par: Viewcom04
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