Le président des États-Unis, Joe Biden, a dénoncé ce vendredi la condamnation de 16 ans de prison infligée au journaliste américain Evan Gershkovich pour espionnage, plaidant pour la liberté de la presse en affirmant que « le journalisme n’est pas un crime ».
« Gershkovich a été condamné à 16 ans de prison dans une prison russe, malgré le fait qu’il n’a commis aucun crime. En réalité, le gouvernement russe l’a pris pour cible parce qu’il est journaliste et américain. Nous avons exercé une forte pression pour la libération d’Evan et nous continuerons à le faire », a-t-il déclaré.
« Comme je l’ai dit depuis longtemps, et comme l’ONU l’a également conclu, il ne fait aucun doute que la Russie détient injustement Evan. Le journalisme n’est pas un crime. Nous continuerons à défendre fermement la liberté de la presse en Russie et dans le monde entier », a souligné le président américain.
Dans un communiqué publié par la Maison Blanche, Joe Biden a affirmé que, depuis le premier jour de son mandat, sa priorité a été d’obtenir la libération de Gershkovich, ainsi que celle de l’ex-marine Paul Whelan et d’autres Américains emprisonnés en Russie.
« Evan a affronté cette terrible épreuve avec une force extraordinaire. Nous ne cesserons pas nos efforts pour le ramener à la maison », a ajouté Biden, en précisant que lui et sa femme, Jill Biden, ont Gershkovich et sa famille dans leurs prières.
Un tribunal russe a condamné ce vendredi le journaliste américain à 16 ans de prison dans une colonie de haute sécurité. Gershkovich avait été arrêté l’année dernière dans la ville d’Ekaterinbourg, accusé d’espionnage et risquant une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.
Les États-Unis ont dénoncé la « détention illégale » du journaliste, qui travaille pour le quotidien américain ‘The Wall Street Journal’. Néanmoins, le parquet russe a récemment approuvé l’acte d’accusation, affirmant que Gershkovich avait collecté des informations sur un entrepreneur de la défense russe au profit des services américains.
En février, le président russe Vladimir Poutine avait indiqué qu’il pourrait envisager la libération de Gershkovich, à condition de recevoir des « gestes réciproques » de la part des autorités américaines. Par la suite, le Kremlin a confirmé des « contacts » avec Washington concernant un possible échange de prisonniers.
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