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RADIO DROMAGE
Pour mieux comprendre ce qui se passe au pays de l’érable…
Daniel alouidor
À l’approche du scrutin fédéral du 28 avril, une chose est claire : le Canada est à la croisée des chemins. Deux visions s’affrontent — celle d’un centre pragmatique et institutionnel incarné par Mark Carney, et celle d’une droite déterminée et un tantinet populiste portée par Pierre Poilievre.
Et cette fois, l’issue est tout sauf écrite.
Pendant des mois, les conservateurs ont dominé les sondages, capitalisant sur le ras-le-bol fiscal, la crise du logement et une fatigue généralisée envers les libéraux au pouvoir depuis 2015. Poilievre a su canaliser ce mécontentement avec une stratégie simple : marteler des messages clairs, promettre moins d’État, plus de libertés, et peindre ses adversaires en élites déconnectées.
Mais depuis l’arrivée de Mark Carney à la tête du Parti libéral en mars dernier, la dynamique a changé. L’ancien gouverneur de la Banque du Canada et d’Angleterre, actuel premier ministre de facto, impose un style technocratique, rassurant. Il ne promet pas la lune, mais la stabilité dans un contexte de fortes turbulences — notamment commerciales — avec les États-Unis. Et dans un pays où l’économie repose en partie sur ses exportations, cela compte.
Le clivage est donc net : sécurité économique contre dérèglement contrôlé; continuité modérée contre rupture assumée. Carney incarne un Canada institutionnel, qui parle à Toronto, à Québec et à Vancouver. Poilievre séduit un Canada exaspéré, inquiet de son avenir, qui veut moins d’immigration, moins de bureaucratie, plus de contrôle.
Et les autres partis? Jagmeet Singh et le NPD pèseront peut-être dans une coalition minoritaire. Yves-François Blanchet et le Bloc n’ont de portée que dans le Québec francophone. Quant au Parti Vert, ses causes trouvent écho, mais rarement dans les urnes.
Alors, qui dirigera le Canada le 28 avril?
Si les libéraux parviennent à mobiliser le centre et les classes urbaines, Carney peut l’emporter. S’ils échouent à contrer la vague conservatrice dans les régions, Poilievre entrera au 24 Sussex.
Ce scrutin ne sera pas seulement un choix de parti. C’est un choix de direction, de ton, et d’identité politique. Le Canada votera non seulement pour un chef, mais pour un cap.
Et le monde regardera.
Daniel Alouidor
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