Depuis 1958, l’US Avellino grimpe en division supérieure à chaque fois qu’un pape meurt ou quitte le Vatican. Une coïncidence mystérieuse qui se répète avec le décès du pape François.
L’histoire semble sortie d’un roman, mais elle est bien réelle. À chaque fois qu’un pape quitte ses fonctions, que ce soit à cause d’un décès ou par renonciation, l’US Avellino, modeste club de football niché dans la région napolitaine, obtient sa promotion dans une division supérieure. Et cette saison encore, le « miracle » s’est répété.
Le lundi 21 avril 2025, la planète a été bouleversée par l’annonce du décès du pape François à l’âge de 88 ans. Si le monde catholique est en deuil, à Avellino, les regards se sont aussi tournés vers le terrain de football. Car depuis près de 70 ans, le club semble marcher main dans la main avec le destin du Saint-Siège.
Tout a commencé en 1958, avec la mort de Pie XII. Cette année-là, l’US Avellino passe de la division interrégionale à une division supérieure, profitant d’une règle de répartition géographique. En 1963, après le décès de Jean XXIII, le club survole la Serie D et monte en Serie C.
Puis vient l’année 1978, marquée par la disparition de deux papes, Paul VI en août et Jean-Paul Ier en septembre. Les Biancoverdis, surnom de l’équipe, finissent troisièmes de Serie B et accèdent pour la première fois de leur histoire à l’élite : la Serie A. Un véritable exploit pour ce club modeste.
En 2005, au moment du décès de Jean-Paul II, l’histoire se répète. Avellino, alors en Serie C, termine deuxième de son groupe devant le Napoli et retrouve la Serie B. En 2013, c’est la renonciation de Benoît XVI qui relance la mécanique céleste : le club devient champion de Serie C et monte une fois de plus.
Cette année, alors que le pape François s’éteint, l’US Avellino occupe la tête du groupe C de la Serie C à une journée de la fin, avec une avance confortable de huit points. La montée en Serie B est assurée. Comme un clin d’œil du ciel, le souverain pontife avait même rencontré l’équipe quelques mois plus tôt, preuve d’un lien désormais assumé entre le Vatican et ce club à la destinée incroyable.
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