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Nouveaux propos racistes : « On craint pour la communauté haïtienne aux États-Unis

today2024-09-27 2

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Les républicains récidivent : après les propos anti-haïtiens de leur candidat à la présidence Donald Trump et son colistier JD Vance, un élu conservateur a publié un message particulièrement raciste, traitant les Haïtiens de « sauvages » et suggérant aux migrants de quitter les États-Unis »

Le député républicain Clay Higgins a publié ces propos après la décision de l’ONG Haitian Bridge Alliance de demander l’arrestation de Donald Trump et de JD Vance, après leurs diffamations contre les migrants haïtiens de Springfield dans l’Ohio, prétendant que ces derniers voleraient et mangeraient des animaux domestiques. Sous la pression de ses collègues du Black Caucus, y compris des républicains, Clay Higgins a rapidement effacé son tweet.

Selon Politico, le message posté sur le compte officiel du Congrès a provoqué un tollé au Parlement. Le député démocrate Steven Horsford a demandé des sanctions contre son collègue républicain. « Ces mots postés sur le compte officiel ne donnent pas une image crédible du Parlement », a expliqué le démocrate. Selon lui, ils incitent à la haine et à la peur. Steven Horsford a demandé à la Chambre des députés de parler « d’une seule voix et de veiller à ce qu’il y ait une obligation de rendre des comptes ». Cette rhétorique anti-haïtiens est très suivie par Le Nouvelliste. Son rédacteur en chef Frantz Duval est inquiet : « On craint pour la sécurité de la communauté haïtienne aux États-Unis ». Frantz Duval rappelle que l’histoire montre comment des mots xénophobes peuvent se transformer en atrocités et qu’il faut rester vigilant.

 

La délégation haïtienne à l’ONU à la recherche de soutien pour la MMAS

Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, nous sommes revenus aussi sur les discussions diplomatiques en marge de l’AG de l’ONU en vue de renforcer la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS). Le Nouvelliste a appris selon une source proche des discussions que plusieurs pays, dont le Canada, la France et l’Allemagne et l’Union Européenne, vont donner plus d’argent pour financier la MMAS. « Le Guatemala s’attend à déployer 150 policiers dont 16 femmes en Haïti pour rejoindre la mission. Le Surinam a également promis des troupes », écrit le Nouvelliste. Selon le Premier ministre par intérim Garry Conille, interrogé par le journal, « les résultats sont encourageants mais il faut faire mieux »

À écouter aussiBilan du MMAS en Haïti : « l’échec d’un modèle décentralisé »

 

Donald Trump dit que sa vie est menacée par l’Iran

Selon son équipe de campagne, le candidat républicain a été informé par les renseignements américains de l’existence de menaces concrètes d’assassinat contre lui, des menaces en provenance de l’Iran. Donald Trump qui a été visé par deux tentatives d’assassinat sans que l’on connaisse le mobile, n’a pas tardé à réagir à cette nouvelle information. « Si j’étais président, j’informerais le pays qui profère des menaces, en l’occurrence l’Iran, que si vous faites quoi que ce soit pour nuire à cette personne, nous ferons détruire vos plus grandes villes et le pays lui-même », a-t-il déclaré lors d’un meeting hier. C’est à lire sur le site de la chaîne ABC News.

Les renseignements n’ont pas voulu préciser les détails de ces menaces mais une source gouvernementale, à savoir le porte-parole du Conseil de sécurité nationale les a confirmées au journal USA Today. Selon lui, le gouvernement suit « les menaces iraniennes contre l’ancien président Trump et les anciens responsables de l’administration Trump depuis des années ». Ces menaces découleraient « du désir de l’Iran de se venger de l’assassinat de Qasem Soleimani, le général iranien tué en 2020 lors d’une attaque de drone ordonnée par le président Trump de l’époque ». De son côté, lemagazine Time a consacré un long article sur un homme pakistanais, Asif Merchant, arrêté en août dernier (2024) aux États-Unis, et accusé de fomenter un plan d’assassinat contre le candidat républicain Donald Trump pour le compte de l’Iran.

À lire aussiÉtats-Unis: l’équipe de Donald Trump accuse l’Iran de piratage informatique

Un pont immense dans l’Amazonie péruvienne

Au cœur de l’Amazonie péruvienne se trouve la ville d’Iquitos, c’est la plus grande du monde à ne pas être accessible par la route. Le seul moyen pour y arriver, c’est de prendre le bateau ou l’avion. Le Pérou veut changer les choses et prévoit de construire un immense pont pour rallier la frontière colombienne. Reportage sur ce projet titanesque de Juliette Chaignon.

 

Journal de la 1ère

Les maires de Martinique se penchent sur « l’octroi de mer », cette imposition spécifique, dans le but de faire baisser les prix.

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