Tunisie : une touriste britannique agressée sexuellement lors d’un vol en parachute ascensionnel

En vacances à Sousse avec ses enfants, Michelle Wilson, 52 ans, affirme avoir été victime d’attouchements par un opérateur lors d’une session de parachute ascensionnel.

Ce qui devait être un moment de loisir et de plaisir s’est transformé en cauchemar pour Michelle Wilson, une touriste britannique de 52 ans. En vacances avec ses enfants et une amie à Sousse, la quinquagénaire affirme avoir été agressée sexuellement en plein vol par un opérateur de parachute ascensionnel.

Dans une interview accordée au journal The Sun, la mère de famille raconte avec émotion l’épreuve qu’elle a vécue. Prévue initialement pour voler avec un ami, elle a dû changer de partenaire à la dernière minute en raison de conditions météorologiques défavorables. Elle a donc été attachée en tandem avec un jeune opérateur d’une vingtaine d’années.

Contrairement à son amie qui avait décrit l’expérience comme « magique », Michelle a vécu une véritable descente aux enfers. « Je me suis sentie violée, sale et j’avais peur », confie-t-elle, encore bouleversée. Elle décrit un comportement déplacé et intrusif : tiraillements sur son maillot de bain, resserrage forcé du harnais, gestes équivoques, et des attouchements répétés pendant le vol. L’homme aurait également profité de sa position pour se coller à elle et faire des mouvements suggestifs.

« Ses jambes étaient à cheval autour de moi, il avait une main sur le parachute, et l’autre non. Puis je l’ai senti toucher ma jambe », poursuit-elle. Suspendue dans les airs, sans possibilité de se défendre, Michelle dit s’être sentie totalement impuissante. « J’étais en état de choc. »

Dès l’atterrissage, en pleurs, elle a immédiatement rapporté les faits au responsable de la base nautique ainsi qu’aux autorités locales. Selon ses déclarations, l’agresseur présumé aurait été arrêté, et une enquête serait en cours, avec la participation du ministère britannique des Affaires étrangères et de sa compagnie d’assurance.

« En tant que femmes, on s’attend parfois à des blagues de mauvais goût dans certains pays, mais là, ce n’était pas une plaisanterie. C’était une agression sexuelle », déclare Michelle, encore sous le choc de cet incident. Elle affirme ne pas avoir pu profiter du reste de son séjour.

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