La compagnie haïtienne précise qu’elle n’a ni le pouvoir d’autoriser ni de bloquer une quelconque entreprise d’aviation en Haïti, rappelant que seul l’OFNAC est habilité à le faire.
La compagnie aérienne Sunrise Airways a publié une note de clarification afin de dissiper toute confusion sur son rôle dans le processus d’octroi de licences aux compagnies d’aviation en Haïti. Dans ce communiqué, elle affirme sans ambiguïté qu’elle n’a « aucun pouvoir pour autoriser ou bloquer une quelconque compagnie », précisant que cette responsabilité relève exclusivement de l’Office National de l’Aviation Civile (OFNAC).
« Se OFNAC sèl ki otorize sa depi aplikasyon konpayi an respekte tout egzijans yo », a insisté Sunrise Airways, ajoutant que l’OFNAC agit en conformité avec les standards internationaux définis par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI).
En réponse aux rumeurs ou accusations présumant une influence de Sunrise Airways dans le refus ou le retard de licence à d’autres compagnies, la direction rappelle que depuis sa création en 2012, elle a évolué dans un environnement où coexistaient plusieurs acteurs du secteur. « Lè Sunrise Airways te kreye an 2012, te gen 8 konpayi avyon entènasyonal ak 3 konpayi lokal ki tap opere », souligne la note, balayant ainsi toute insinuation de monopole ou d’hostilité envers la concurrence.
La compagnie réaffirme par ailleurs son engagement envers la population haïtienne malgré les défis rencontrés dans le secteur. « Nou pa fè bak e nou rete kanpe pou n sèvi pèp Ayisyen an ki bezwen vwayaje tou lè jou », peut-on lire dans la conclusion du document, qui remercie la clientèle pour sa confiance et son soutien continu.
Sunrise Airways, qui dispose aujourd’hui de 11 bases opérationnelles et plus de 250 employés, dessert une vingtaine de destinations dans la région Caraïbe et en Floride, transportant déjà plus de 1,7 million de passagers depuis sa fondation.
Comme l’a précisé le communiqué de Sunrise Airways, il convient de rappeler que seule l’OFNAC est habilitée à délivrer des licences aux compagnies aériennes, et non l’AAN, contrairement à ce que certaines rumeurs ont pu laisser entendre.
À lire aussi:
De retour au pays, Alix Didier Fils-Aimé a fait le bilan de sa visite officielle aux États-Unis