Cela aurait pu être un discours complet si Edgar Leblanc avait dit la façon de penser des Haïtiens à Luis Abinader, affirme le sociologue haïtien James Beltis.
Le président du Conseil Présidentiel de la Transition, Ing. Edgar Leblanc, a prononcé jeudi un discours devant la communauté internationale, lors de la 79e session annuelle de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Selon le sociologue haïtien James Beltis, le discours de M. Leblanc a presque atteint la perfection : « Je lui donne 95/100 pour le contenu de son intervention. C’est exactement le ton et les mots qu’un dirigeant haïtien devrait utiliser dans ce contexte de crise.«
Pour Beltis, les 5 points manquants de ce discours sont dus à un manque de confrontation directe envers le président dominicain Luis Abinader. « Il aurait dû y avoir une dénonciation officielle, au plus haut niveau et devant le monde entier, des politiques racistes et des violations des droits humains et du droit international par l’État dominicain envers les immigrants haïtiens. »
Selon le sociologue, le silence sur cette question est une occasion manquée d’exposer les injustices subies par les citoyens haïtiens de l’autre côté de l’île et de réclamer une action internationale pour condamner ces pratiques discriminatoires.
Beltis va plus loin en affirmant qu’Haïti n’a pas besoin d’aide de la part de qui que ce soit. Il estime qu’il est temps pour le pays de rappeler au monde la dette historique envers le peuple haïtien. « Si ces pays ne veulent pas que nous les qualifiions d’ingrats sans mémoire, ils doivent se souvenir de ce qu’ils doivent à Haïti, » insiste-t-il. Les pays qui ont pillé les ressources d’Haïti, en particulier les États-Unis et la France, devraient selon lui rendre ce qu’ils ont pris injustement.
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