On vous emmène au Mexique, où vit une petite salamandre d’eau unique au monde : l’Axolotl. Cet animal possède des pouvoirs régénérateurs, mais cela ne le protège pas des activités humaines. Aujourd’hui, l’espèce est en voie de disparition.
L’Axolotl a un certain nombre de super-pouvoirs : en plus d’afficher en permanence un sourire fascinant, il possède une incroyable capacité de régénération. Comment vit cet animal unique au monde ? Notre correspondante au Mexique, Marine Lebègue, est allée à sa rencontre à Xochimilco, dans le sud de la capitale mexicaine. Cet amphibien est étudié par des scientifiques pour ses capacités exceptionnelles : s’il perd sa queue, une patte, voire même la moitié de son cœur ou de son cerveau, il peut les régénérer. Mais aujourd’hui, son habitat est en danger, et l’animal aussi. Très lié à la culture mexicaine, l’Axolotl est au cœur de luttes environnementales. Des militants écologistes se mobilisent pour assurer sa survie.
L’expulsion controversée des membres de gangs présumés au Salvador
La presse commente et analyse la décision de Donald Trump d’expulser plus de 200 membres présumés du gang vénézuélien Tren de Aragua des États-Unis vers le Salvador. Le président américain a utilisé une vieille loi datant des périodes de guerre pour procéder à ces expulsions, en dépit d’une injonction d’un juge fédéral. La Maison Blanche affirme que les trois avions transportant ces détenus avaient déjà décollé au moment de la décision de justice. Washington estime d’ailleurs que cette décision n’a « aucun fondement légal ». Pour le New York Times, on se dirige vers un véritable showdown – le moment du duel dans les westerns – entre Donald Trump et la justice. Le quotidien évoque même le risque d’une crise constitutionnelle si l’administration américaine continue d’ignorer les injonctions des juges.
Une mise en scène très politique
L’arrivée des expulsés a été largement mise en scène par le président salvadorien Nayib Bukele. Dans une vidéo, on voit les détenus débarquer à l’aéroport avant d’être conduits dans une prison de haute sécurité. Là, ils sont identifiés, puis rasés. D’après le journal El Salvador, 238 membres présumés du Tren de Aragua ont été expulsés au total. Cet accord entre les États-Unis et le Salvador prévoit que Washington verse 20 000 dollars par détenu et par an, avec une enveloppe supplémentaire de 15 millions de dollars en cas d’autres expulsions.
La nouvelle politique migratoire de l’administration Trump commence à avoir un impact sur les Vénézuéliens qui fuient leur pays. Le quotidien de Caracas El Nacional observe un changement de destination pour ces migrants, qui se dirigent désormais moins vers les États-Unis, le Pérou ou le Chili. L’Espagne et le Brésil apparaissent comme de nouvelles terres d’accueil.
Haïti : des médias attaqués
En Haïti, les violences se poursuivent. Dans la nuit du 15 au 16 mars 2025, des hommes lourdement armés ont incendié et saccagé les locaux de Télé Pluriel, situés à Delmas 19. L’information a été confirmée par le média sur son compte Facebook. Un responsable de Télé Pluriel, interrogé par Le Nouvelliste, explique que l’accès à la zone est difficile, ce qui complique l’évaluation des dégâts. Mais les pertes seraient importantes. Cette attaque s’inscrit dans une série de violences visant les médias. En début de semaine, Radio Télé Caraïbes et Radio Mélodie ont aussi été prises pour cible. L’Association des journalistes haïtiens (AJH) a fermement condamné ces attaques, qu’elle attribue à la coalition criminelle Viv Ansanm.
Le travail d’une ONG en Haïti
Parmi les organisations humanitaires présentes en Haïti, l’ONG Alima tente d’apporter son soutien à quelque 12 000 personnes dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Elle s’engage en particulier auprès des personnes déplacées.
Sa représentante en Haïti, Virginie Vialass, décrit le quotidien de son travail : chaque jour, trois cliniques mobiles parcourent la capitale pour assurer des consultations médicales générales, accompagner les femmes enceintes et prendre en charge les victimes de violences sexuelles.
Journal La 1ère
Il y a cinq ans, débutait le confinement lié à la pandémie de Covid-19.