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Rapport de Transparency International : Haiti 17 sur 100 – Un score qui n’ébranle pas Alix Didier Fils-Aimé ?

janvier 2022: Haïti avec PHTK obtient une note de 20/100 et s’enfonce dans la zone rouge

janvier 2021: Haïti obtient 18/100 et conserve son leadership de pays le plus corrompu des Caraïbes et chute à la 170è place au monde sur 180.

janvier 2020: Haiti classé 168 ème sur 180 pays dans le tableau de l’Indice de Perception de Corruption (IPC) 2019.

Haïti (17/100) obtient les scores les plus bas de la région en 2023, avec une impunité généralisée et un manque total d’indépendance du système judiciaire.

Haiti dirigé par un gouvernement de doublure, en dehors de toutes normes légales, constitutionnelles et légitimes, est classé 172e sur 180 pays dans l’indice des perceptions de corruption pour l’année 2023, son score global continuant d’aller en decrescendo, selon un rapport de Transparency International publié mardi matin.

L’indice, qui classe 180 pays et territoires en fonction de leurs niveaux perçus de corruption dans le secteur public selon des experts et des hommes d’affaires, utilise une échelle de 0 à 100, où 0 signifie fortement corrompu et 100 très propre. Sous le régime d’Ariel Henry, Haïti est classé comme le pire élève de la Caraïbe avec un score de 39.

Alors que la République Dominicaine (30/100) gagne deux places dans l’indice de perception de la corruption 2021, l’Haiti s’enfonce dans la zone rouge aux côtés du Venezuela (14/100) et du Nicaragua (22/100). Haiti où un gouvernement autoritaire et illégitime est en passe de s’auto-proclammer après le 7 février 2024, est le pays le plus corrompu de la région des Caraïbes, selon le dernier rapport de IPC.

Le score d’Haiti dans l’indice de perception de la corruption (Ipc) de 2021 qui est de 20/100, et encore pire en 2023, devrait être considéré comme un coup dur pour ce régime Tèt Kale au pouvoir depuis mai 2011, car un tel score vient carrément lui enlever tout degré de crédibilité pour parvenir à l’organisation de bonnes élections, sans le procès des milliards des fonds de Petro Caribe dilapidés.

La République dominicaine (35/100) est le seul pays de la région en 2023 à avoir réalisé des progrès significatifs dans la lutte contre la corruption depuis 2021. En quelques années, le pays a réussi à renforcer l’indépendance du pouvoir judiciaire et du ministère public, ce qui permet de progresser dans les enquêtes sur les affaires de grande corruption sans interférence. De même, le pays a professionnalisé le système judiciaire ces dernières années en renforçant la transparence et en faisant progresser sa transformation numérique. Le travail des médias et des organisations de la société civile dans le suivi des actions du système judiciaire a été essentiel pour sensibiliser le public aux coûts de la corruption et exiger qu’il rende des comptes.

« Les pays qui maintiennent des scores élevés, tels que la Nouvelle-Zélande (3) et Singapour (5), conservent leurs positions en tête de l’indice à l’échelle mondiale, suivis de près par d’autres pays dotés de mécanismes plus forts de lutte contre la corruption, tels que l’Australie (14), Hong Kong (14), le Japon (16), le Bhoutan (26), Taïwan (28) et la Corée du Sud (32) », indique le rapport.

Le bas de l’indice en 2023 comprend des États fragiles avec des régimes autoritaires, notamment la Corée du Nord (172) et le Myanmar (162). L’Afghanistan (162) continue de faire face à l’une des pires crises humanitaires de l’histoire. Qu’en est-il d’Haïti avec une violence « programmée » des gangs, tandis qu’un régime persiste à tirer avantage de ses fautes, simplement parce que ses maîtres le souhaitent ainsi.

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