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Présidentielle américaine : « L’avortement, un enjeu principal pour un électeur démocrate sur huit »

today2024-06-25 3

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Cela fait deux ans que la Cour suprême a supprimé le droit fédéral à l’avortement. Le célèbre arrêt Roe v Wade a été annulé malgré la colère, les jours de protestation et l’opposition des démocrates. La possibilité pour les femmes d’interrompre leur grossesse aux États-Unis a pris de sérieux coups depuis, et reste aujourd’hui encore un enjeu de campagne à quelques mois de la présidentielle. Quatorze États ont totalement interdit l’avortement. Les résidentes de ces États qui désirent avorter doivent donc voyager pour être prises en charge. « On a vu un nombre important de patientes se déplacer en 2023, elles étaient 171 000 », explique Andréanne Bissonnette, chercheuse associée à la chaire Raoul Dandurand de l’Université du Québec à Montréal, au micro de RFI.

​​Pour les personnes qui vivent dans des États où l’avortement est interdit, et qui ne peuvent pas se déplacer, Andréanne Bissonnette note « une augmentation du nombre d’avortements par médicament qui peuvent être plus facilement accessibles par voie de téléconsultation. » La pilule abortive fait l’objet de débats houleux. Son accès a été finalement préservé par la Cour suprême le mois dernier, mais uniquement pour des raisons de forme. Restreindre son accès est l’un des objectifs des groupes de pression ultra-conservateurs.

La question de l’avortement est un des thèmes majeurs de la campagne électorale de 2024 : « Un électeur démocrate sur huit considère l’avortement comme un enjeu principal », explique Andréanne Bissonnette. Selon cette dernière, c’est un thème d’autant plus important « dans les États où il y a des propositions de modification de la Constitution pour effacer le droit à l’avortement comme l’Arizona, le Nevada et la Floride ».

La Pennsylvanie, État rural et crucial de l’élection présidentielle

C’était lors de l’élection présidentielle en 2020 : 49,7% pour Joe Biden contre 48,6% pour Trump. Un écart de 82 000 voix seulement sur près de 7 millions d’électeurs de Pennsylvanie, cet État rural et industrialisé. Le Washington Post raconte le Keystone State à travers un reportage à Sheffield, une ville « où le gardien du cimetière est plus occupé que jamais », explique le journal. « Il y a trop de personnes âgées comme moi », déclare Jack Cashmere, 86 ans qui a toujours vécu dans cette ville de 1 805 habitants. Matt Bell, le chef des pompiers volontaires, explique être l’un des rares à ne pas avoir de cheveux blancs. On découvre, dans cet article, une ville abandonnée des services de l’État où l’Université de Sheffield ne compte qu’une trentaine d’étudiants et où la disparition de la banque exaspère les habitants. « Le déclin des petites villes américaines devrait être un sujet récurrent lors des élections présidentielles », soutient le Washington Post. Selon l’agence pour la Pennsylvanie rurale, l’État perdra encore 6% de sa population d’ici 2050.

Un départ imminent d’une force de police kenyane pour Port-au-Prince

Le Nouvelliste reprend les informations de l’Agence France Presse. D’après une source anonyme au ministère kenyan de l’Intérieur, interrogée dimanche (23 juin), l’AFP croit savoir qu’une équipe est sur le point de rejoindre la capitale demain mardi (25 juin 2024).

Selon les informations de RFI, il pourrait s’agir seulement d’une délégation de haut niveau. Une cérémonie devait avoir lieu ce lundi (24 juin 2024) à Nairobi, suivi d’un départ d’un premier groupe cette semaine.

Alterpresse rappelle que des équipes kenyanes sont déjà sur place. Du personnel aurait quitté le Kenya les deux dernières semaines, mais aucun chiffre exact. On ignore aussi s’il s’agit de policiers. Nairobi a proposé d’envoyer un millier d’agents pour stabiliser Haïti, aux côtés du personnel envoyé par plusieurs autres pays, comme le Bénin, les Bahamas, le Bangladesh, La Barbade ou encore le Tchad.

Au Brésil, l’incendie dans la région du Pantanal se poursuit

« Le mur de feu au milieu des festivités », titre G1. L’article rebondit sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Au premier plan, on aperçoit la fête traditionnelle « Arraial do Banho de São João » dans la ville de Corumbá et en arrière-plan, les incendies du Pantanal, entourant la ville. « Une image impressionnante », rapporte le quotidien brésilien.

Dans cette forêt à la frontière de la Bolivie et du Paraguay, plus de 2 600 départs de feu ont été enregistrés, soit une augmentation de 1 818% par rapport à la même période l’année dernière.

Selon O Globo, plusieurs internautes se sont plaints du choix d’organiser la fête malgré la situation dans le Pantanal. « Les habitants de Corumbá vivent avec la fumée causée par les incendies depuis la fin du mois dernier », raconte le journal brésilien. Il ajoute que « La dernière fois que le Pantanal a connu un début de saison sèche aussi incendiaire, c’était en 2020, l’année qui s’est avérée être la pire de son histoire. »

Dans cette région qui souffre depuis 2019 d’une sècheresse chronique, les conséquences sont désastreuses pour la biodiversité, car c’est l’un des écosystèmes les plus denses de la planète.

Journal de la 1ère

Notre consœur Tessa Grauman évoque le sujet des armes à feu en Martinique où 12 homicides ont été commis dans le département depuis le début de l’année (2024), dont 9 par arme à feu.

Écrit par: Viewcom04

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