Les cours du pétrole ont continué leur déclin ce jeudi, malgré une décision volontariste de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, regroupés sous l’alliance Opep+, qui ont annoncé le report des hausses de production initialement prévues entre octobre et décembre. Cette mesure, censée soutenir les prix, n’a pas réussi à convaincre les marchés.
Le prix du baril de Brent, référence européenne du brut, a clôturé à 72,69 dollars, avec une légère baisse de 0,01 %. Le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine, a également reculé de 0,07 %, pour atteindre 69,15 dollars le baril.
Face à une demande mondiale fragilisée et des perspectives incertaines, huit membres de l’Opep+ ont convenu de prolonger de deux mois les coupes unilatérales qu’ils avaient initiées depuis novembre 2023. Ce décalage vise à répondre à la baisse de la demande mondiale, exacerbée par la faible performance récente des marchés pétroliers.
En juin dernier, l’Opep+ avait initialement prévu d’augmenter graduellement la production, à hauteur de 180 000 barils par jour, à partir d’octobre 2024. Ce calendrier, désormais repoussé, permettrait de remettre sur le marché 2,2 millions de barils par jour d’ici la fin de l’année 2025, une fois les ajustements terminés.
Cependant, les marchés semblent avoir accueilli cette annonce avec scepticisme. « L’Opep n’avait pas vraiment d’autre option », a affirmé John Kilduff, analyste chez Again Capital. Selon lui, ce report, bien que stabilisateur, manque d’impact significatif pour inverser la tendance baissière des prix. « Cela a aidé à stabiliser les prix », a-t-il concédé, avant d’ajouter : « Mais j’ai des doutes quant à savoir si cela suffira à sortir le marché de l’impasse. »
La situation a été aggravée par la publication des données sur les stocks de brut aux États-Unis. Bien que les réserves américaines aient chuté de 6,9 millions de barils la semaine dernière, une baisse considérable, cette contraction est restée en deçà des prévisions de l’American Petroleum Institute (API), qui tablait sur une réduction de 7,4 millions de barils.
Les opérateurs ont aussi noté le fléchissement de la demande en essence aux États-Unis, avec une baisse de 4 % des volumes livrés, considérée comme un signal inquiétant pour la consommation intérieure, alors que les raffineries entament leur saison de maintenance. Cette situation a contribué à faire reculer les prix de l’essence aux États-Unis à leur niveau le plus bas depuis 16 mois.
Malgré les efforts de l’Opep+, le marché pétrolier reste englué dans une dynamique baissière, et les opérateurs demeurent prudents quant à un éventuel retournement à court terme.
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