Entre la vocation magnanime de l’Université et l’immense inadéquation académique et sociale, il y a urgence de tirer sur la sonnette d’alarme pour qu’en Haïti la science contribue à améliorer la qualité de la vie en stimulant l’innovation et en fournissant des explications rationnelles aux phénomènes observés. Le rôle fondamental de l’université consiste à transmettre le savoir, produire et diffuser des recherches consistantes en vue de rehausser significativement le développement socio-économique des différents secteurs de la vie nationale. À la lumière de sa mission, l’université doit apprivoiser les nouvelles mutations économiques et sociales en invoquant les paradigmes qui cernent les multiples alternatifs innovants qui pavent la voie vers la création de conditions de vie décentes (Altbach, 2008 ; Forida & Cohen, 1999 ). L’empreinte des institutions académiques, notamment de l’université, s’avère incontournable dans l’expansion économique des entreprises et de la société en général. Parmi les exemples les plus éloquents de l’impact de la recherche sur l’écosystème économique, soulignons l’apport significatif de la Stanford dans l’ascension des technopoles de la Silicon Valley (Saxenian, 1983). A contrario, au sein des universités haïtiennes, prévaut une absence de créativité et un manque de productivité notoire de ses différentes entités qui devraient être actives dans les réalisations scientifiques et technologiques.
L’excellence académique et la recherche – dont la qualité des publications scientifiques représente un fidèle indicateur – ne sont pas encouragées en Haïti. Le très peu d’infrastructures de l’Université – bibliothèques, laboratoires, équipements technologiques, campus – sont obsolètes. L’université haïtienne est loin d’être au diapason avec les critères du standard international. En raison de sa marche boiteuse, divergente par rapport au cadre normatif universel, l’image de cette prestigieuse institution est effritée. Ainsi, des initiatives alignées sur les références modernes et donc des corrections profondes sont essentielles pour que l’institution universitaire restaure sa réputation au sein de la société.
Régie par des dispositions transitoires « éternelles » l’Université d’État d’Haïti (UEH), qui devait être le leader du secteur universitaire, ne s’est toujours pas approprié la mission pragmatique de transformation sociale dévolue aux plus importantes institutions scientifiques. À quelques exceptions près, les Instituts d’enseignement supérieur (IES) – en concurrence avec l’alma mater des principaux représentants de ces IES – ne font pas mieux. De toute façon, tant par l’effectif des entités qui la composent que par sa nature publique, l’UEH occupe la part du lion au niveau de la transmission de la formation tertiaire au pays. Quoique sexagénaire, l’UEH n’a pas atteint un stade de maturité qui lui confère la crédibilité de collaborer efficacement avec les élites nationales dans la perspective de tirer le niveau de la société vers le haut.
Une multitude d’incohérences éloignent cette citadelle du savoir des attributs de la compétitivité moderne. Parmi les barrières d’entrée dans la course de la concurrence mondiale, il convient de signaler son fonctionnement sous la dictature d’un cadre de référence archaïque qui constitue le principal étalon pour évaluer ses actions phares. Toutefois, même à la lumière de cette grille d’analyse surannée, l’UEH ne délivre pas suffisamment. Une faible qualité du savoir dispensé et une précarité de la recherche, induisant ainsi un décalage patent entre les références théoriques et les constats empiriques, prédominent dans ce système académique en désuétude.
Cela fait plus de deux décennies que les dispositions transitoires de l’UEH devaient avaler leurs extraits de naissance pour que se rédige un nouveau document inclusif qui s’aligne avec les réalités du nouveau millénaire. Au grand dam de la raison, cette charte continue de survivre dans la pérennité ; ce qui résulte dans une gouvernance exécrable qui amplifie la perte de notoriété de l’UEH auprès de la clientèle estudiantine et des agences locales et internationales. Face à la déchéance systémique de cette structure vitale, les esprits avisés doivent cesser de briller par leur mutisme. Il y a urgence de revisiter les principes statutaires de l’UEH en vue d’améliorer, à travers des réformes modernes, sa performance et ses services au profit de la collectivité.
L’adhocratie, propre de l’université
Le monde moderne est entré dans une dynamique de changements permanents qui produisent des environnements instables et complexes, charriant ainsi de nouveaux enjeux et avantages. C’est particulièrement via une approche d’adhocratie que les organisations appréhendent les mutations, transformant ainsi les défis en opportunités. Ce principe d’organisation opposé à la bureaucratie repose sur la flexibilité, l’adaptabilité et la créativité afin de mieux répondre aux changements rapides. Puisque des capacités d’innovation appuyées sur des compétences pluridisciplinaires et transversales sont au cœur des mécanismes d’adaptation, l’université devient la sphère la plus appropriée pour asseoir un système d’adhocratie. Ainsi, dans un motif de jurisprudence incitative à l’efficience, les universités modernes procèdent en permanence à des ajustements. Lesquelles accommodations viennent souvent avec le coût de fouler au pied leurs anciennes références statutaires. Cependant, cela vaut la peine d’appliquer les nouvelles stratégies organisationnelles dans la mesure où elles favorisent les principaux agents économiques dans l’optimisation de leurs fonctions d’utilité et de profit.
Fort de sa proactivité et de son efficacité à répondre aux nouveaux enjeux à travers des réflexions innovantes, l’université constitue le point d’ancrage par excellence pour l’implémentation des projets émergents. Dans cette ligne d’idées, l’université doit faire preuve de capacité à mobiliser un capital humain apte à faciliter les différentes couches sociales dans la maîtrise des nouveaux outils, chacune dans sa sphère d’activité. Par exemple, les tâches professionnelles et l’apprentissage en ligne dépendent de méthodes qui permettent de rendre les processus de production plus innovant et plus efficace. Les effets controversés des avancées technologiques sur les firmes et leurs employés sont entre autres des problématiques qui interpellent l’université. Celle-ci est censée cerner les implications politiques tout en soumettant des propositions judicieuses aux décideurs pour endiguer les inégalités sociales.
Récemment, la pandémie de la Covid-19 avait diligemment imposé de nouvelles formes de transmission du savoir et d’évaluation académique même aux systèmes qui étaient réfractaires au changement technologique. Dhawan (2020) révèle que de nombreuses catastrophes naturelles telles que des tempêtes et des séismes peuvent affecter les systèmes académiques différemment. En ce sens, ceux qui ont la capacité de migrer vers des cours en ligne et des modes d’apprentissage interactif permettent aux étudiants de poursuivre leurs formations à distance. Omar et al. (2008) présente une série d’avantages de la formation en ligne tant pour les fournisseurs que pour les étudiants. Cependant, comme illustré par l’Université Camerino qui avait encaissé de lourdes pertes suite au séisme de 2016 en Italie (Dhawan (2020), tous les systèmes académiques ne sont pas en mesure de s’adapter en période de crise. Dans les lentilles de plusieurs scholars, il faudrait une combinaison rationnelle des méthodes traditionnelles avec les techniques modernes. Cette approche mixte apporte de l’efficience et de l’efficacité dans la production et la qualité de l’éducation.
De plus en plus, les contenus et les critères d’équité et d’inclusion font l’objet d’une plaidoirie favorable dans les cercles de la recherche et des nouveaux programmes académiques (Chakrabarty & Singh, 2023 ; Henry et al., 2024). Dans la même veine, les Objectifs de Développement Durable (ODD) issus de la matrice des multinationales représente l’une des thématiques les plus débattues à l’échelle universitaire (Adams et al., 2023). Tout en promouvant une trame écocentrique, les ODD visent entre autres l’éradication de la pauvreté et la prospérité partagée. Un rôle central affecté à l’université promet d’accélérer l’atteinte des cibles des ODD. Grâce à ses ressources et à sa volonté de générer des connaissances en accord avec l’altruisme intergénérationnel, l’université constitue un cadre privilégié pour favoriser l’émergence des idées novatrices.
Vision magnanime, mais…
Dans les civilisations modernes, les grandes décisions devant orienter l’avenir des nations sont conçues au sein des temples de la pensée et des réflexions critiques dont l’université constitue le porte-étendard (Scholz, 2020). Pour remplir sa fonction d’éclaireur des actions publiques dans l’intérêt de la communauté, l’université dresse des calendriers de recherche afin de mieux appréhender les enjeux de société sous le prisme des principes de la bioéthique. Celle-ci plaide en faveur des attitudes à concilier les capacités scientifiques avec leur acceptabilité morale. Dans l’optique de relever les défis et de s’adapter aux exigences de la modernité, les curricula académiques sont établis sur une base dynamique. Ce qui facilite l’intégration et l’adoption des programmes et politiques publiques au regard des nouvelles donnes de la globalisation.
Tel que défini dans ses dispositions transitoires, l’Université d’État d’Haïti est appelée à contribuer à l’enrichissement du patrimoine culturel, intellectuel et scientifique de la Cité. Elle doit faire preuve de flexibilité et de dynamisme face aux mutations climatiques et technologiques. Elle doit veiller à ce que l’enseignement supérieur se maintienne au niveau des avancées scientifiques et technologiques tout en favorisant des recherches axées sur l’exploration et le développement des ressources humaines et naturelles du pays. L’Université s’assure que les programmes et méthodes de formation aide à surmonter efficacement les difficultés réelles auxquelles le pays est confronté.
L’UEH s’attèle à garantir que les étudiants soient en phase avec la réalité nationale en participant activement aux projets de développement à travers des stages, des services civiques et de résidence dans de multiples domaines en conformité avec leurs orientations professionnelles. De plus, elle joue un rôle actif en incitant à améliorer les conditions de vie du peuple haïtien par le biais de la promotion de la solidarité avec les citoyens privés de droits essentiels. Enfin, elle contribue à la justice sociale et à la consolidation de l’État de droit en érigeant des remparts contre toute forme d’autoritarisme. Elle s’y prend en adoptant un mode de gouvernance fondé sur une participation inclusive qui privilégie la concertation au sein des entités de la société civile.
Panne de leadership du Conseil de l’Université
L’Université d’État d’Haïti est dirigée par un Conseil (CU) chargé d’adopter sa philosophie et d’orienter sa mission dans l’intérêt de la société. Le Conseil étant la plus haute instance de l’Université, il détient la noble vocation d’accomplir une fonction de leadership cruciale pour consolider la vision magnanime déclinée dans les objectifs de cette prestigieuse institution. Il s’assure que l’université développe une autonomie suffisante en fournissant les compétences essentielles à la création et la gestion du développement soutenable.
Dans le cadre de l’extension des services à la communauté, le Conseil de l’Université fait la promotion des partenariats avec les pouvoirs publics et les institutions privées. Il définit les contenus des savoirs académiques et pratiques à transmettre aux futurs cadres et techniciens de la société en valorisant les disciplines professionnelles qui comblent les besoins du développement national. Le Conseil ne peut concrétiser de tels projets ambitieux sans détenir des ressources adéquates et des marges de manœuvre à ajuster la charte de l’Université au regard des mutations permanentes qui s’opèrent au cœur du corpus social.
Cet organe suprême détient la responsabilité de piloter la politique de l’Université, incluant celle d’élire à sa tête un Conseil Exécutif composé d’un Recteur, d’un Vice-Recteurs aux Affaires Académiques et d’un Recteur à la Formation des cadres et à la Recherche. Aujourd’hui, à l’image de la politique sale du pays, cette instance a piteusement failli à ses fonctions d’organiser des scrutins démocratiques, laissant l’UEH dans une impasse électorale. Espérons que les acteurs concernés feront preuve d’un dépassement de soi pour résoudre incessamment le problème de la caducité du Conseil Exécutif actuel.
Inadéquation entre ressources et attributions
Le respect des attributions du Conseil de l’Université dépend d’une capacité intellectuelle incontestée et d’un comportement sacerdotal à incarner dans l’esprit de citoyenneté et la vertu patriotique à servir loyalement la république. Pourtant, en accueillant des ressources humaines immatures en son sein et en se distançant drastiquement de ses fonctions, le Conseil de l’UEH est à côté de la plaque. L’UEH fonctionne dans une inefficacité sociale patente.
Au regard de la mission exigeante du Conseil de l’Université, ce sont incontestablement des interlocuteurs de calibre tels que recteurs, doyens et professeurs chevronnés qui devraient y faire office de membres. En plus de leurs compétences avérées, ceux-ci doivent surtout convaincre par leur probité intellectuelle. Le Conseil de l’Université, en particulier, devrait tenir compte des références éthiques tout en se plaçant au-dessus de tout soupçon de médiocrité et d’immaturité intellectuelle. Une telle structure devrait donc se doter d’un personnel expérimenté et motivé à consacrer du temps de qualité à la production de réflexions solides sur les problématiques de la société. À travers des discussions contradictoires, des recherches systématiques sur les sujets d’ordre politique, social et économique, le Conseil de l’Université doit pouvoir soumettre des propositions judicieuses à l’attention des institutions publiques et privées. C’est ainsi qu’il saura faire bouger les lignes pour atteindre de meilleurs niveaux de conditions de vie au profit de la société.
En plus d’expériences pertinentes et de compétences avérées attendues des membres du CU dans une pléthore de domaines transversaux, leur disponibilité à s’engager dans le traitement des dossiers importants est tout aussi décisive pour que l’université contribue sciemment à la bonne gouvernance de la Cité. Pour se compléter, le Conseil de l’Université doit se dévouer à répertorier et mobiliser en temps utiles les ressources humaines appropriées pour proposer aux institutions régaliennes des pistes de solutions aux problèmes confrontés. Par ailleurs, le Conseil doit être en mesure d’identifier des sujets d’intérêt national tels que la sécurité, le loisir, la santé, l’éducation, les initiatives sportives et les ressources minières pour y apporter des éclairages à travers la production de données fiables et des recherches scientifiques. Dans une extrapolation entrepreneuriale, le Conseil devrait insister pour que l’université remplisse concrètement ses attributions dans la fameuse Triple Hélice en vue d’assurer des productions compétitives sur les plans régional et international.
Outre un personnel chevronné, l’université devrait être dotée d’un budget adéquat pour remplir convenablement la mission d’envergure qui lui est dévolue, celle de faciliter de meilleures performances des structures sociales. Sans ignorer les potentielles sources de fonds auprès des entreprises locales et des agences internationales, le véritable signal doit être envoyé par l’État par le biais de l’allocation d’une enveloppe budgétaire significative à l’Université. Plus important, cette entité de production de services à la communauté doit développer des stratégies pour tisser des partenariats avec des bailleurs de fonds nationaux et multilatéraux. Une certaine autonomie peut être insufflée à travers le montage de laboratoires scientifiques dans divers secteurs, notamment celui des services technologiques.
Qu’est-ce qui empêche l’Université de monter dans une combinaison harmonieuse des firmes d’experts dans un ensemble de domaines porteurs afin de rafler des contrats juteux auprès des prestigieuses compagnies du Nord ? Le programme de maximisation du profit des firmes technologiques intègre davantage des initiatives de délocalisation d’un ensemble de leurs services (Steiber et al., 2016). À l’instar des pratiques de l’innovation frugale des sociétés asiatiques, l’Université haïtienne aurait pu capitaliser là-dessus. Par exemple, la Silicon Valley exprime en permanence une forte demande de services de coding et de programmation en provenance des firmes sous-traitantes des pays émergents. L’université haïtienne pourrait donc cogiter sur les meilleurs moyens d’outiller les jeunes et les professionnels pour qu’ils soient en mesure de bénéficier des opportunités de l’outsourcing.
Tant au niveau local que sur la scène internationale, Haïti dispose de ressources humaines compétitives, mais dispersées, qui pourraient contribuer à amorcer un déclic en vue d’emprunter le sentier du développement soutenable. Les phénomènes de société – insécurité, criminalité, corruption, impunité, etc. – méritent d’être débattus en profondeur afin d’en tirer les leçons et éviter qu’ils se reproduisent. L’Université représente l’institution la plus adaptée pour assurer intermédiation et leadership dans la concrétisation de pareils projets. Pour que le slogan « Haïti renaîtra de ses cendres » ne soit pas un vœu pieux, l’université doit y jouer un rôle axial. Ainsi, cela vaut la peine que la gouvernance du secteur universitaire soit assurée avec efficacité en Haïti.
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Références
Adams, T., Jameel, S. M., & Goggins, J. (2023). Education for sustainable development: mapping the SDGs to university curricula. Sustainability, 15(10), 8340.
Altbach, P. G. (2008). The complex roles of universities in the period of globalization.
Chakrabarty, A., & Singh, A. K. (2023). Innovative curriculum design and evaluation for achieving diversity, equity and inclusion in the Indian higher education system. Journal of Research in Innovative Teaching & Learning.
Dhawan, S. (2020). Online learning: A panacea in the time of COVID-19 crisis. Journal of educational technology systems, 49(1), 5-22.
Forida, R., & Cohen, W. (1999). Engine or infrastructure? The university role in economic development. From industrializing knowledge. University–industry linkages in Japan and the United States, 589-610.
Henry, T. L., Rollin, F. G., & Olakunle, O. E. (2024). How to create a diversity, equity, and inclusion curriculum: more than checking a box. The Annals of Family Medicine, 22(2), 154-160.
Omar, A., Liu, L. C., & Koong, K. S. (2008). From disaster recovery to mobile learning: A case study. International Journal of Mobile Learning and Organisation, 2(1), 4-17.
Rectorat de l’Université d’État d’Haïti (RUEH). « DISPOSITIONS TRANSITOIRES Relatives à l’organisation de l’administration centrale de l’Université d’État d’Haïti (Février 1997) ».
Saxenian, A. (1994). Book Note Regional Advantage: Culture and Competition in Silicon Valley and Route 128.
Scholz, R. W. (2020). Transdisciplinarity: science for and with society in light of the university’s roles and functions. Sustainability science, 15, 1033-1049.
Steiber, A., Alänge, S. (2016). The Silicon Valley model (pp. 143-155). Springer International Publishing.Todorova, N., & Bjorn-Andersen, N. (2011). University learning in times of crisis: The role of IT. Accounting Education, 20(6), 597-599.
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