Mondial des Clubs 2025 : les clubs brésiliens dominent la phase de groupes après les deux premières journées

Flamengo, Botafogo, Palmeiras et Fluminense brillent face aux géants européens et s’imposent comme de sérieux prétendants au titre

Les clubs brésiliens ont marqué de leur empreinte la Coupe du Monde des Clubs 2025 en réalisant un parcours impressionnant lors des deux premières journées de la phase de groupes. À l’issue de ces rencontres, Flamengo, Botafogo, Palmeiras et Fluminense occupent chacun la première place de leur groupe respectif, illustrant la montée en puissance du football brésilien sur la scène mondiale.

Flamengo mène la danse dans le Groupe D, avec deux victoires convaincantes : un succès 3-1 face à Chelsea et une performance solide contre l’Espérance Tunis (2-0). Ces résultats ont permis au club carioca de se qualifier prématurément pour les huitièmes de finale.

Botafogo, véritable révélation du tournoi, a fait sensation dans le Groupe B en battant le Paris Saint-Germain (1-0). Le club affiche une différence de buts positive (+2) et se positionne comme l’une des surprises majeures de cette édition.

Dans le Groupe A, Palmeiras a tenu en échec le FC Porto et domine son groupe avec 4 points et une différence de buts de +2. La formation paulista impressionne par sa rigueur défensive et sa constance.

Fluminense, de son côté, dans le Groupe F, a partagé les points avec le Borussia Dortmund avant de s’imposer face au club sud-coréen Ulsan HD (4-2). Grâce à une victoire et un match nul, le club partage la première place avec les Allemands.

Selon plusieurs observateurs, plusieurs facteurs expliquent cette performance collective remarquable des clubs brésiliens. D’abord, leur capacité d’adaptation aux conditions climatiques des États-Unis, marquées par la chaleur et l’humidité, leur offre un avantage non négligeable. Ensuite, la pleine saison du championnat brésilien leur permet d’arriver en forme optimale, contrairement aux clubs européens souvent en préparation. Enfin, les investissements croissants dans le football national ont permis de retenir de nombreux talents locaux et d’élever le niveau général des équipes.

En s’imposant face à des formations telles que Chelsea, le PSG ou Dortmund, les clubs brésiliens envoient un message clair : la domination européenne est contestée. La Confédération brésilienne de football (CBF) a d’ailleurs déjà manifesté son intérêt pour accueillir la prochaine édition du tournoi, surfant sur cette dynamique positive.

Historiquement, le Brésil a toujours été un acteur majeur de la compétition : Corinthians l’a remportée en 2000 et 2012, São Paulo en 2005, Internacional en 2006. À cela s’ajoutent les titres intercontinentaux de Flamengo, Grêmio et Palmeiras dans les années 1980 et 1990.

À lire aussi:

Frappes en Iran : Haïti et les Caraïbes paieront-elles le prix de la nouvelle guerre américaine ?