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RADIO DROMAGE
Salut à tous !
Je prends un réel plaisir à partager avec vous les fastes d’antan du carnaval gonaïvien et à vous présenter également quelques photos glanées ici et là, particulièrement sur les pages de concitadins et concitadines.
Il est bien regrettable qu’aujourd’hui — la conjoncture socio-politique actuelle constituant, bien entendu, un irritant de taille —, le carnaval gonaïvien soit relégué au second plan. Autrefois, les gens y affluaient de toutes parts et mon grand cousin, feu Eveillard Moïse, me racontait qu’il y avait, à l’époque, un chef d’État, en l’occurrence le président Sténio Vincent, qui s’était fait un devoir sacro-saint, durant tout son mandat, de ne jamais rater le spectacle haut en musique, masques et couleurs qu’offrait la ville des Gonaïves durant la période du Mardi Gras. Les rares aînés encore en vie racontent, avec une pointe de nostalgie, les fastes du carnaval de l’année 1954 où le président d’une bande carnavalesque — je veux citer Solon Jean-Baptiste — avait même affrété un avion pour atterrir sur le terrain d’aviation des Gonaïves, intégrant ainsi pleinement cet exploit à la thématique du carnaval de cette année-là. D’où le refrain moqueur de la bande rivale, qui n’avait pas manqué de saisir l’occasion : « Prezidan Solon ka… nan avyon » (je vous fais grâce du reste).
Tout authentique Gonaïvien se souvient que, dès le samedi soir et jusqu’au petit matin du dimanche, deux bandes carnavalesques, La Branche Aimable et Sainte Rose, animaient les artères de la ville au son d’une musique entraînante où transpirait une satire sociale des plus mordantes. Ces deux bandes, désormais séculaires, continuent, si les informations obtenues sont exactes, à rivaliser de créativité pour la plus grande délectation de tous les fils et filles de la Terre Salée.
Dans la matinée du dimanche, la bande Panyin égayait les rues de la Cité de l’Indépendance au rythme d’une musique enivrante, prompte à faire danser même les jambes les plus raides. Hier encore, avec une pointe de nostalgie, je fredonnais l’un de ses refrains humoristiques et satiriques, tiré de son répertoire :
“Dènye kan’n, dènye banbou / Leve bonè / Kay vwazinaj se pa kay pa’w / Leve bonè”.
Dans l’après-midi du dimanche, les mêmes bandes carnavalesques, après avoir animé les nuits, changeaient de registre pour devenir Tato et Tana, adoptant un autre tempo. Il faut également mentionner la participation des groupes musicaux Simbie et Volcan, perchés sur des camions, qui sillonnaient la ville et contribuaient ainsi à enrichir l’ambiance euphorique du carnaval. Enfin, je ne saurais passer sous silence les performances de deux bandes de style rabòday, issues des zones suburbaines, qui créaient en parallèle une animation électrique dans la cité. Il s’agissait de Apali Papa et de Sans Raison, dirigée par le légendaire président Djo — Joseph Joachim à l’état civil.
???? JEAN-ROBERT CONSTANT
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