Le mois dernier, l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a publié un rapport sur trois conseillers présidents, exposant leur implication présumée dans des affaires afférentes à la Banque Nationale de Crédit (BNC).
Cependant, la portée et l’efficacité juridique de ce document ne peuvent pas encore être évaluées. En effet, si de telles publications ne sont pas susceptibles d’avoir un impact majeur, leur application réelle serait remise en cause, notamment face à des personnalités influentes telles que Michel Joseph Martelly, ancien président d’Haïti, surnommé par lui-même « bandi legal ».
Le rapport d’enquête à venir sur les Martelly, fait naître déjà de nombreuses interrogations sur la capacité réelle de l’ULCC à faire appliquer les conclusions de ses travaux. Malgré le professionnalisme de l’institution dans la collecte et la communication des preuves, de tels rapports finissent souvent par être des « feux de paille » sans conséquences tangibles. L’absence de sanctions ou de poursuites effectives, en particulier lorsque les personnalités concernées jouissent d’une forte influence politique ou économique, compromet la crédibilité et l’impartialité des institutions chargées de lutter contre la corruption.
Le programme PetroCaribe, initié en 2005 par le Venezuela, visait à fournir du pétrole à des conditions préférentielles aux pays des Caraïbes, dont Haïti, afin de financer des projets de développement socio-économique. Cependant, en Haïti, une part substantielle des fonds générés, estimée à environ 3,8 milliards de dollars américains, a été détournée ou mal gérée, en particulier sous la présidence de Michel Martelly, entraînant un scandale politico-économique majeur.
Des rapports officiels, notamment ceux de la Cour supérieure des comptes haïtienne, ont mis en évidence des irrégularités significatives dans la gestion de ces fonds par le tandem Martelly-Lamothe, impliquant plusieurs hauts responsables gouvernementaux. Cette mauvaise gestion a conduit à l’abandon ou à l’inachèvement de nombreux projets censés bénéficier à la population, exacerbant ainsi la pauvreté et l’instabilité sociale dans le pays.
Au-delà des effets d’annonce, l’efficacité de l’ULCC se mesurera à sa capacité à transformer ses enquêtes en actions coercitives. Pour le citoyen lambda, cette institution doit prouver que la justice peut être rendue de manière impartiale, quel que soit le statut des personnes visées. En l’absence de résultats probants, les initiatives de l’ULCC risquent de rester de simples éclairs de lucidité sans lendemain, laissant les vraies réformes attendues par la population encore hors de portée.
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