Nous exigeons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les manifestants et observateurs arrêtés. Nous appelons la @NPSOfficial_KE à respecter son devoir de protéger et de garantir les droits des citoyens kényans de manifester pacifiquement. #OccupyParliament
PRMG-K Groupe de travail sur la réforme de la police – Kenya COMMUNIQUÉ DE PRESSE Libération immédiate des manifestants de #OccupyParliament et condamnation de la brutalité policière 18 juin 2024
Vingt et une organisations de défense des droits de l’homme et de gouvernance, membres du Groupe de travail sur la réforme de la police au Kenya (PRWG-Kenya), sont profondément alarmées et indignées par les arrestations massives de 210 manifestants pacifiques, journalistes et membres de notre personnel observant la manifestation #OccupyParliament ce matin. L’utilisation de la force excessive, l’intimidation des civils, la violation de la vie privée par des fouilles corporelles et les arrestations arbitraires constituent une violation flagrante des droits constitutionnels du peuple kényan.
Le droit de se rassembler pacifiquement et de manifester est consacré à l’article 37 de la Constitution du Kenya de 2010 et constitue un pilier fondamental de toute société démocratique. Le droit de s’exprimer sur les affaires publiques est essentiel pour toute société démocratique et responsable. Cependant, une fois de plus, le Service national de la police a agi en totale méconnaissance de ces droits pour faire taire la dissidence par la force et l’intimidation.
Nous demandons la libération immédiate et inconditionnelle de tous les manifestants et observateurs arrêtés. Nous appelons le Service national de la police à respecter son devoir de protéger et de garantir les droits des citoyens kényans de manifester pacifiquement. L’utilisation de la force excessive et de l’intimidation doit cesser immédiatement. De plus, nous exhortons le Service national de la police à faciliter et à garantir le droit de manifester. Cela inclut s’assurer que les manifestants puissent exprimer leurs opinions sans craindre d’arrestation ou de violence. Les actions observées aujourd’hui ne sont pas seulement une violation des droits de l’homme, mais aussi un rappel frappant de la lutte continue pour la justice et la liberté au Kenya.
Nous exprimons notre solidarité avec tous ceux qui ont courageusement exercé leur droit de manifester et appelons tous les Kényans à se joindre à nous pour exiger la responsabilité et le respect de nos droits constitutionnels. Nous réaffirmons notre engagement à défendre les droits et libertés de tous les Kényans. Le Groupe de travail sur la réforme de la police surveille de près la situation, apporte un soutien direct aux personnes affectées et explore déjà des actions juridiques pour obtenir réparation.
Ce communiqué est signé par les membres du Groupe de travail sur la réforme de la police – Kenya, une alliance d’organisations nationales et de base engagées dans une police professionnelle, responsable et respectueuse des droits de l’homme. Les membres incluent :
Unité Médico-Légale Indépendante (IMLU)
Réseau de Parajuristes de Kariobangi
Coalition des Défenseurs
Institut Katiba
Groupe de Travail des Centres de Justice Sociale (SJCW)
Section kényane de la Commission internationale des Juristes (ICJ Kenya)
Mission Internationale de Justice (IJM-K)
HAKI Africa
Amnesty International Kenya
Women Empowerment Link
Programme de Développement du Bien-être Social (SOWED)
Commission Kényane des Droits de l’Homme (KHRC)
Fédération des Femmes Juristes (FIDA-Kenya)
Centre International pour la Justice Transitionnelle (ICTJ Kenya)
Groupe de Travail des Centres de Justice Sociale (SJCW)
Transparency International Kenya
Bouclier pour la justice
Fondation Wangu Kanja
Consortium pour l’Éducation à la Constitution et à la Réforme (CRECO)
Kényans pour la Paix, la Vérité et la Justice (KPTJ)
Peace Brigades International Kenya (PBI Kenya)
Pour plus d’informations et d’interviews, contactez Mathias T. Kinyoda au Mobile : +254723424802 | Email : mathias.kinyoda@amnesty.or.ke
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