Lors d’une allocution télévisée, Donald Trump s’en est pris violemment aux migrants et a attaqué Joe Biden

Lors d’une allocution télévisée, le président américain a revendiqué un redressement spectaculaire du pays, annoncé des mesures sociales et promis un boom économique sans précédent.

Le président des États-Unis, Donald Trump, a vivement critiqué son prédécesseur Joe Biden tout en défendant le bilan des onze premiers mois de son second mandat, lors d’une allocution télévisée diffusée mercredi 17 décembre à une heure de grande écoute. Âgé de 79 ans, le dirigeant républicain a assuré que l’Amérique était en passe de connaître « un boom économique comme le monde n’en a jamais connu ».

Sur le volet migratoire, Donald Trump a tenu un discours particulièrement offensif. Il a affirmé que le pays avait été « envahi par une armée de 25 millions de personnes », accusant une partie des immigrés de provenir de prisons, d’institutions psychiatriques et de centres de détention. Selon lui, cette immigration aurait provoqué une crise du logement, « volé » des emplois aux Américains et « submergé » les hôpitaux.

Le président a également affirmé qu’aucun immigré en situation irrégulière n’était entré territoire américain depuis sept mois, se félicitant d’avoir enclenché un processus de « migration inversée ». « Nous sommes passés du pire au meilleur », a-t-il martelé, attribuant ce changement à sa politique ferme en matière de contrôle des frontières.

Dans le même discours, Donald Trump a annoncé l’octroi de chèques de 1 776 dollars à l’ensemble des militaires américains, un montant symbolique faisant référence à l’année de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, dont le 250e anniversaire sera célébré en 2026. Il a également promis une baisse significative du coût des médicaments, évoquant des réductions pouvant atteindre « 600 % », sans en préciser les modalités.

Sur le plan économique, le président a mis en avant ce qu’il qualifie d’investissements records, évoquant un total de 18 000 milliards de dollars de nouveaux capitaux injectés en Amérique depuis son retour à la Maison Blanche. Une performance qu’il oppose à l’héritage laissé, selon lui, par Joe Biden, qu’il accuse de lui avoir transmis une économie « au bord de la ruine » et un pays devenu « la risée du monde entier ».

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