Au lendemain des attaques aériennes menées par les États-Unis contre trois sites nucléaires iraniens, Téhéran a frappé Jérusalem, Tel-Aviv et Haïfa, causant des dégâts matériels mais aucun décès selon les premières informations.
Les tensions entre les États-Unis et l’Iran ont franchi un nouveau seuil ce dimanche 22 juin 2025. En réponse directe aux frappes américaines ayant visé trois de ses sites nucléaires la veille, la République islamique d’Iran a lancé des représailles contre plusieurs cibles situées sur le territoire israélien.
Selon les premières informations relayées par les médias internationaux, les villes de Jérusalem, Haïfa et Tel-Aviv ont été prises pour cible par les forces iraniennes. Des bâtiments résidentiels ont été touchés, certains se sont effondrés, causant d’importants dégâts matériels. Toutefois, aucun décès n’a été signalé à cette heure, bien que quelques dizaines de personnes aient été légèrement blessées.
Cette riposte survient moins de 24 heures après que le président américain Donald Trump a confirmé, dans la soirée du samedi 21 juin, que l’armée américaine avait mené une série de frappes contre les installations nucléaires iraniennes de Fordow, Natanz et Ispahan. Sur son compte X (anciennement Twitter), le président a qualifié l’opération de « très réussie », saluant l’efficacité des forces armées américaines.
« Nous avons mené à bien notre attaque très réussie contre trois sites nucléaires iraniens », a écrit Trump, précisant que les avions impliqués dans l’opération avaient quitté l’espace aérien iranien sans incident, après avoir largué un important chargement de bombes, notamment sur le site de Fordow.
Dans une tonalité triomphale, il a conclu : « Félicitations à nos grands combattants américains. Aucune autre armée au monde ne peut accomplir une telle chose. L’heure est à la paix ! », mettant en avant la supériorité militaire des États-Unis tout en appelant à la fin des hostilités.
Mais la riposte iranienne démontre que l’heure est encore à l’escalade. Alors que les regards du monde se tournent vers le Moyen-Orient, l’inquiétude grandit face à un possible embrasement régional.
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