L’IBESR mobilise les défenseurs des droits pour mieux protéger les enfants

L’IBESR mobilise les défenseurs des droits pour mieux protéger les enfants

Port-au-Prince, 24 juin 2025 – L’Institut du Bien-Être Social et de Recherches (IBESR) a réuni, le 20 juin, plusieurs organisations de droits humains et féministes pour renforcer la protection des enfants en Haïti. Cette rencontre vise à faire de la protection de l’enfance une priorité nationale durable. Ont pris part à cette rencontre des organisations telles que POHD, RNDDH, FJKL, REFKAD, FOSREF, KRIFA et le Collectif Défenseurs Plus.

La directrice générale, Mme Arielle Jeanty Villedrouin, a insisté sur la nécessité d’unir les efforts pour mieux défendre les droits des enfants. « Vous êtes les premiers remparts contre l’injustice, les sentinelles qui veillent sur les droits fondamentaux », a-t-elle déclaré. Pour elle, c’est seulement en unissant leurs efforts que ces organisations pourront vraiment changer les choses.

Parmi les sujets abordés figuraient la situation des mineurs détenus au Cermicol, pour lesquels l’IBESR milite en faveur d’alternatives à la prison grâce au protocole « Hand Over ». La prise en charge des enfants déplacés et/ou non accompagnés a également été au centre des discussions, avec une cellule d’urgence qui coordonne les interventions sociales et psychologiques sur le terrain.

Un partenariat avec l’ambassade des États-Unis, affirme Mme Villedrouin, permettra d’obtenir une liste de pédophiles afin de mieux protéger les enfants. L’IBESR prépare également un programme de sensibilisation aux violences basées sur le genre et à l’éducation sexuelle.

Le besoin d’un renforcement budgétaire a été souligné pour mieux soutenir les femmes cheffes de famille, souvent en grande difficulté.

Mme Villedrouin a conclu en lançant un appel à l’union : « Chaque enfant protégé est une victoire pour toute la société. Ensemble, faisons de la protection de l’enfance une réalité durable. »

À lire aussi:

Roudy Stanley Penn critique l’uniformisation des mandats à cinq ans dans l’avant-projet de Constitution