La société haïtienne devrait réclamer la justice et la transparence dans le processus de transition face aux agissement des conseillers accusés de corruption dans l’affaire BNC
Dans un contexte où la lutte contre la corruption et l’impunité constituent une priorité absolue pour la société haïtienne, les parties prenantes au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) condamnent les agissement des conseillers accusés de corruption dans l’affaire de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Cette affaire, qui a éclaboussé l’image du CPT, nécessite une clarification rapide et transparente afin de restaurer la confiance du peuple haïtien dans le processus de transition.
Le bureau de suivi de l’accord de Montana exhorte les acteurs politiques à mettre de côté leurs divergences et à unir leurs forces pour contrer la dérive du Conseil Présidentiel et du Gouvernement. Selon eux, la société doit exercer une pression pacifique pour exiger la publication, la mise en œuvre et le respect de l’Accord du 3 avril, qui garantit l’État de droit.
Les parties prenantes au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) insistent sur la nécessité d’enquêtes administratives et judiciaires approfondies pour identifier et juger les responsables, que ce soit au sein du CPT, du gouvernement ou de l’administration publique en général.
Le Collectif des Partis Politiques du 30 Janvier se joint à cette demande de justice et condamne énergiquement les agissements des “Conseillers-Présidents” ainsi que les débordements peu protocolaires du Premier Ministre et de ses alliés politiques. Le Collectif partage l’indignation, la colère et le ressentiment des honnêtes citoyens et du peuple revendicatif face à ces comportements irresponsables de certains dignitaires de l’État. Ces derniers semblent plus préoccupés par leurs intérêts personnels et les privilèges indus que par la satisfaction de l’intérêt général et les attentes de la population en matière de sécurité et de justice.
Me André Michel a exprimé sa profonde préoccupation face aux accusations de corruption visant certains membres du CPT. Il souligne l’extrême gravité de ces accusations, qui ont déjà entaché l’image de l’ensemble du Conseil Présidentiel de Transition. Il appelle à une clarification rapide de cette affaire, impliquant non seulement le CPT, mais également toutes les parties prenantes et la CARICOM. Pour Me André Michel, il y va de la crédibilité du processus de transition, dont le succès est indispensable pour la stabilité et le développement du pays.
En principe, il devrait y avoir un retrait de toutes les autorités impliquées dans cette affaire afin de ne pas entraver le travail du pouvoir judiciaire dans la lutte contre la corruption et l’impunité.
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