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RADIO DROMAGE
Le 30 janvier 2025, lorsque Transparency International publiera son rapport annuel classant Haïti avec l’indice de corruption le plus élevé de la région, pourra-t-on encore accorder du crédit à ces dirigeants « importés » , des « cons » selon Macron, et à leur mascarade de référendum visant à imposer un texte déjà préparé, comme l’a souligné un ancien constitutionnaliste haïtien ?
À l’heure où l’on proclame avec faste l’organisation d’un référendum constitutionnel en Haïti, marqué par son caractère inconstitutionnel, les citoyens devront-ils s’acquitter de droits de passage auprès des gangs pour traverser les péages érigés dans la capitale, afin de voter « Oui », à l’image du plébiscite à la Duvalier de 1985 ?Cette question n’a rien de rhétorique, car les gangs terroristes sont les véritables architectes de la géographie urbaine actuelle, contrôlant les zones stratégiques et imposant leur « fiscalité » à tous ceux qui osent circuler. Peut-on sérieusement envisager un exercice démocratique dans un contexte où la liberté de circulation est une chimère ?
La réalité dépasse l’entendement. Depuis l’intronisation de M. Alix Didier Fils-Aimé, les promesses de référendum se heurtent à une violence omniprésente, réduisant à néant les ambitions de légitimité démocratique en Haïti. Pourtant, ces dirigeants des « cons« , aux yeux de l’autre, s’obstinent à présenter ce référendum comme une étape essentielle de leur bilan, omettant soigneusement de considérer que la sécurité est le fondement indépassable de tout processus électoral. Peut-on parler de démocratie quand chaque vote peut être conditionné par le bon vouloir d’une bande armée ?
Au-delà de la symbolique, la question des péages criminels pose un problème logistique et moral. Si l’État est incapable de garantir la sécurité de ses routes, comment pourra-t-il sécuriser les bureaux de vote ? Peut-on demander à des citoyens déjà épuisés de risquer leur vie pour déposer un bulletin dans l’urne, tout en rendant hommage à des factions armées qui dictent leurs propres lois ? Ce dilemme transforme le référendum en un simulacre tragique, où les principes démocratiques cèdent la place à l’impunité des armes.
Alors, à l’approche de l’échéance, la question demeure : le gouvernement osera-t-il affronter la réalité des cabines de péage ? Ou bien continuera-t-il à nier cyniquement la réalité, espérant que la seule tenue du référendum suffira à masquer l’étendue de son impuissance ? A défaut de réponses claires, la population sait déjà que le prix de la démocratie en Haïti n’a jamais été aussi élevé, au sens propre comme au sens figuré.
Le Premier ministre, M. Alix Didier Fils-Aimé, a rencontré, ce lundi 2 décembre 2024, Mme María Isabel Salvador, Représentante spéciale du Secrétaire général et Cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), ainsi que le Commissaire Divisionnaire de Classe… pic.twitter.com/n8gNJryusd
— Primature de la République d’Haïti (@PrimatureHT) 3 décembre 2024
The post L’Edito du Rezo – Postes de péage et référendum : quand la démocratie se paie au prix du chaos first appeared on Rezo Nòdwès.
Tweet « L’Organisme de Défense des Droits Humains ECCREDHH dénonce la mise sous scellés arbitraire du local du BAI par l’avocat des héritiers de Me Mario Joseph » L’Organisme de Défense des Droits humains en Haiti (ECCREDHH), a appris avec consternation et indignation que l’avocat représentant les héritiers du feu Me. Mario […]
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