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RADIO DROMAGE
Le Collectif des Professionnels de la Presse (CPP) dénonce une série de brutalités policières contre des journalistes et exige des réparations
Le Collectif des Professionnels de la Presse (CPP) tire la sonnette d’alarme face à la multiplication d’actes de violence policière visant des journalistes en Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), André Jonas Vladimir Paraison, l’organisation dénonce une « situation préoccupante » où les agressions se répètent, les plaintes restent sans suite et les victimes ne reçoivent aucune réparation.
Selon le CPP, ces dérives entachent gravement la confiance entre la presse et la PNH et constituent « un danger réel pour la liberté d’informer ». Plusieurs incidents recensés dans les dernières années illustrent la gravité du phénomène. En février 2022, le journaliste Lazarre Maxiben avait perdu la vie lors d’une intervention policière au cours d’une manifestation ouvrière, sans que les agents impliqués ne soient sanctionnés. Le 8 février 2024, c’est le journaliste Jean Marc Jean (JJM) qui a été grièvement blessé, perdant un œil après avoir reçu un coup de bonbonne de gaz lacrymogène lancé depuis un véhicule de l’UDMO Ouest.
La liste continue en 2024 avec le cas du journaliste Love-Mackendy Paul, menacé par des agents du BLTS et visé par une arme, puis celui de Jerry Larson Xavier, en mars 2025 à Tabarre, ciblé par un agent de la BIM qui aurait confisqué son matériel malgré son identification comme journaliste. Plus récemment, le 17 novembre 2025, Wikenson Isma, de Tripotay Haïti 509, a été violemment malmené à Delmas 75 par des agents d’EDUPOL alors qu’il filmait sur la voie publique.
Face à ces violences répétées, le CPP exige que la PNH remplisse sa mission avec professionnalisme et respecte les droits fondamentaux des travailleurs de la presse. L’organisation réclame l’enregistrement systématique des plaintes, leur suivi effectif, ainsi que des sanctions disciplinaires en cas d’abus. Elle demande aussi des réparations pour les victimes, qu’elles soient matérielles, morales ou symboliques.
Le Collectif rappelle que « police et presse ne sont pas des adversaires », mais deux institutions essentielles au fonctionnement démocratique : l’une garantit la sécurité, l’autre le droit du public à une information fiable. Il appelle le haut commandement de la PNH à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces pratiques et instaurer un climat de respect mutuel.
Le CPP réitère enfin sa disponibilité à collaborer avec la PNH afin d’élaborer des mécanismes efficaces de protection des journalistes et d’assurer un suivi rigoureux des plaintes, dans l’intérêt de la sécurité publique et de la liberté de la presse.
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Écrit par: Viewcom04
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