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La Louisiane impose l’affichage des «Dix Commandements» dans les classes

today2024-06-21 3

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Aux États-Unis, le gouverneur de Louisiane promulgue une loi prévoyant l’affichage des « Dix Commandements » dans toutes les salles de classe des écoles publiques de l’État. De nombreuses associations comptent porter le dossier en justice.

En Haïti, le tout premier Conseil des ministres du gouvernement Conille s’est tenu ce mercredi (19 juin 2024) à Port-au-Prince. Frantz Duval, du quotidien Le Nouvelliste, se penche sur ce premier Conseil des ministres. La première décision a été de remplacer, à la tête de la police, Frantz Elbé par Rameau Normil – un ancien directeur général de la PNH.

Le Premier ministre Garry Conille prépare aussi, explique Frantz Duval, une retraite gouvernementale avec ses ministres pour qu’ils puissent faire connaissance, et prendre connaissance des règles de fonctionnement de ce nouveau gouvernement.

Pendant ce temps, le Conseil Présidentiel de Transition et son actuel président Edgard Leblanc Fils s’est entretenu avec le dirigeant kenyan par visioconférence, sur le déploiement de la mission de sécurité. « Plus personne ne parle d’une date pour déploiement de la mission » d’appui à la PNH contre les gangs, rapporte Frantz Duval, « mais il est évident que quelque chose se rapproche : les États-Unis ont autorisé un décaissement de fonds, 109 millions de dollars, et Haïti et le Kenya font des échanges intenses – il y avait des policiers haïtiens au Kenya récemment ».

Enfin, à 36 jours du coup d’envoi des JO de Paris, Le Nouvelliste se fait l’écho de l’appel lancé au nouveau gouvernement par le comité olympique haïtien : il n’a pas les fonds nécessaires pour appuyer la délégation haïtienne qui sera à Paris pour les JO.

  

La Louisiane impose l’affichage des « Dix Commandements » dans les salles de classe

Le gouverneur républicain de Louisiane Jeff Landry a promulgué une proposition de loi qui prévoit l’affichage des « Dix Commandements » dans toutes les salles de classe des écoles publiques de l’État. Il s’en est expliqué lors d’une cérémonie de signature du texte : « si vous voulez respecter l’État de droit, vous devez commencer avec celui qui a écrit la loi en premier, Moïse » – des propos cités par le Washington Post. Le texte devra être affiché, précise USA Today, des salles de classe de maternelle aux amphithéâtres universitaires à partir de l’an prochain. La photo qui accompagne l’article représente le gouverneur à un pupitre, bras écartés et mains ouvertes, comme s’il était en train de prêcher. La majorité républicaine de Louisiane, écrit le Wall Street Journal, avait déjà fait passer l’an dernier une loi obligeant à afficher la devise « In god we trust », nous croyons en Dieu, dans toutes les classes.

La Louisiane est le premier État à imposer l’affichage des « Dix Commandements », et sa décision, écrit le New York Times, « relance le débat sur le degré de porosité entre l’Église et l’État ». Cette loi est « ouvertement inconstitutionnelle », s’étranglent les critiques, qui écrivent dans The Advocate, un journal local de Louisiane, que « le Premier amendement promet de nous laisser décider nous-mêmes quelles croyances nous désirons embrasser, si nous voulons en embrasser une, sans pression du gouvernement ». Le Washington Post publie de son côté un dessin de presse montrant des enfants de maternelle regardant les Tables de la loi, sur lesquelles les Dix Commandements ont été remplacés par la phrase « Tu n’imposeras pas ta loi aux autres ». De nombreuses associations, dont l’Union américaine pour les libertés civiles, prévoient de porter le dossier devant la justice. Mais, note le quotidien, « c’est une bataille que les partisans de la loi se sont préparés à mener, et qu’ils ont même hâte de mener ». « Je suis impatient d’être poursuivi en justice », a même dit le gouverneur Jeff Landry – citation reprise par The Advocate.

Rocky Myers, condamné à mort

24 détenus condamnés à mort ont été exécutés aux États-Unis, l’année dernière (2023). Un chiffre en hausse, selon Amnesty International – même s’il reste parmi les plus bas de l’histoire du pays. Et l’application de la peine de mort suscite toujours autant d’interrogations quant aux failles de la justice américaine.

RFI se penche sur le cas de Rocky Myers, un Afro-Américain en situation de handicap mental accusé du meurtre d’une dame âgée à la peau blanche et de l’agression d’une autre femme blanche. Il est détenu depuis 30 ans dans le quartier des condamnés à mort en Alabama. Une injustice, affirme son avocate Kacey Keeton qui ne cesse de clamer l’innocence de son client.

Margaux Ratayzyk a rencontré Kacey Keeto, qui affirme que les premiers à avoir été informés de son handicap, pourtant diagnostiqué lorsqu’il avait onze ans, ne sont revenus sur son cas que plusieurs années après le début de la procédure.

Elle estime que le cas Rocky Myers regroupe un grand nombre de problèmes que l’on retrouve aux États-Unis dans le système d’application de la peine de mort, mais aussi dans le système de justice pénale. « Parce qu’il était pauvre et qu’il n’avait pas les moyens de s’offrir les services d’un avocat », explique Kacey Keeto, « Rocky Myers s’en est vu désigner deux par l’État : l’un n’avait pas de réelle expérience en matière pénale, le second entretient des liens avec des groupes suprémacistes blancs ». Et ce dernier avocat « a tout fait au cours du procès pour créer un désaccord entre Rocky Myers et le jury, qui était majoritairement blanc ».

L’exécution de Rocky Myers a été programmée une première fois en 2004, puis repoussée à 2015 à force de procédures d’appels et de lenteur administrative. Aucune nouvelle date d’exécution n’a été fixée pour le moment.

Dix militaires à la retraite condamnés pour viol au Pérou

« Nous avons lutté pendant vingt ans, mais je ne suis pas contente : dix ans de prison ne suffisent pas », dit une victime. Au Pérou, dix militaires à la retraite ont été condamnés à des peines de six à douze ans de prison pour crimes contre l’humanité. Ils ont été reconnus coupables du viol systématique de neuf femmes, parfois mineures. Des viols commis entre 1984 et 1985, lors du conflit armé mené dans le pays contre la guérilla maoïste du Sentier lumineux. Aucun des dix condamnés n’était présent à la lecture du jugement.

L’Argentine donne au Brésil une liste de fuyards

En Argentine, le gouvernement de Javier Milei donne au Brésil une liste des Bolsonaristes qui s’étaient enfuis après la tentative de coup d’État du 8 janvier 2023. Selon Folha de Sao Paulo, « le gouvernement de Milei confirme qu’une soixantaine de condamnés sont entrés en Argentine », et qu’une dizaine ont déjà quitté le pays. Les chiffres réels pourraient être plus importants. En tous cas, écrit Estadao, « le document a été immédiatement transmis au Tribunal suprême fédéral », alors que les enquêteurs brésiliens tentent de localiser 143 personnes condamnés pour avoir participé à la tentative de coup d’État.

Selon Folha, les fugitifs qui cherchaient à rejoindre l’Argentine ont estimé que le gouvernement ultra-libéral de Javier Milei leur serait plus favorable. Carta Capital précise que le gouvernement argentin « nie l’existence d’un ‘pacte d’impunité’ avec Bolsonaro pour protéger les fugitifs du 8 janvier ».

En Équateur, panne générale d’électricité dans tout le pays

Pendant trois heures ce mercredi (19 juin 2024) quasiment tout le Pérou était sans lumière, écritVistazo, et le métro de Quito était bloqué. La raison : « une défaillance de la ligne de transmission Milagro Zhoray qui a provoqué un blackout sur le système national », a expliqué Robert Luque, le ministre de l’Énergie et des Mines. Qui affirme que la coupure aurait pu être évitée, rapporteEl Comercio : « c’est une preuve supplémentaire de la crise énergétique que nous traversons. Les coupures de ce mercredi sont dues à un manque d’investissement » – comprenez des gouvernements précédents. Cette « coupure surprise » du courant, rappelle Vistazo, intervient deux jours après que le gouvernement a exclu la possibilité de pannes d’électricité après l’arrêt de la centrale hydroélectrique Coca-Codo-Sinclair, c’est-à-dire du plus grand générateur du pays.

Le journal de la 1ère

L’Agence Régionale de Santé de la Martinique l’affirme : « Il n’y a pas d’épidémie de Covid en cours en ce moment dans le département ». 160 cas ont été recensés la semaine dernière.

Écrit par: Viewcom04

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