La Cour suprême des États-Unis a rappelé à l’ordre Donald Trump après ses attaques contre un juge fédéral. L’ancien président a réclamé la destitution du juge James Boasberg, qui avait suspendu une opération d’expulsion de migrants fondée sur une loi de 1798.
John Roberts, président de la Cour suprême, a souligné que la destitution n’était pas un moyen de contester une décision judiciaire, rappelant l’existence des procédures d’appel. Ce rappel à l’ordre est rare mais pas inédit : en 2018, Roberts avait déjà pris position face aux critiques de Trump contre l’impartialité des juges.
L’affaire concerne une loi d’exception permettant d’expulser des « ennemis étrangers » en temps de guerre, invoquée ici pour la première fois en temps de paix. Boasberg a exigé la suspension des expulsions, notamment de 200 présumés membres d’un gang vénézuélien. L’administration Trump affirme ne pas avoir enfreint l’ordonnance, les expulsions étant déjà en cours.
Si un élu républicain a initié une procédure de destitution contre Boasberg, celle-ci a peu de chances d’aboutir, les juges fédéraux étant nommés à vie et leur révocation nécessitant un vote aux deux tiers du Sénat.
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