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Kamala Harris choisit Tim Waltz comme colistier

today2024-08-07 3

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Aux États-Unis, la candidate démocrate Kamala Harris a choisi son colistier. Il s’agit de Tim Waltz, le gouverneur du Minnesota. La vice-présidente de Joe Biden s’est dite « fière » de l’avoir choisi pour défendre sa candidature face à Donald Trump lors de la présidentielle américaine en novembre : « En tant que gouverneur, entraîneur, enseignant et vétéran, il a défendu les intérêts des familles de travailleurs comme la sienne ».

Grâce à ce choix,Kamala Harris élargit son électorat vers le centre, le Midwest américain – plus précisément l’État du Minnesota et surtout l’électorat ouvrier, explique Aabla Jounaïdi. Ce choix est aussi celui de la campagne et des zones périurbaines, des électeurs qui ne sont pas forcément acquis à la candidate démocrate. Autre avantage : Tim Waltz est très apprécié par les éléments progressistes du parti, pour sa politique favorable aux travailleurs et moins accommodantes envers les grands groupes capitalistiques.

L’autre favori Josh Shapiro était la « bête noire » des démocrates progressistes : le gouverneur de la Pennsylvanie s’était illustré par ses propos contre les étudiants manifestant en faveur des Palestiniens, les comparant à l’extrême-droite. Avec lui, Kamala Harris risquait de s’aliéner le vote des plus jeunes et celui des minorités, notamment les Américains musulmans, très actifs depuis la campagne israélienne à Gaza.

 

Les gangs s’acharnent sur Ganthier

En Haïti, le gang 400 mawozo avait déjà détruit le 21 juillet 2024 le commissariat de cette commune proche de Port-au-Prince, cette fois ses membres ont incendié les locaux de la douane, rapporte Le Nouvelliste, ainsi qu’un véhicule blindé de la police.

Non loin de là, la population de Fonds-Parisien craint d’être attaquée à son tour. Fonds-Parisien, rappelle Alter Presse, où plus de 3 800 habitants de Ganthier se sont réfugiés après les attaques fin juillet 2024. Et justement, selon un de ces habitants réfugiés cités par Le Nouvelliste, la centaine de policiers du Kenya venus à Ganthier après la destruction du commissariat sont repartis sans reprendre le contrôle de la ville, ce qui a rendu confiance aux bandits, qui ont soudé des barres de fer au niveau d’un pont, « obstruant le passage vers Ganthier, Fonds-Parisien, Malpasse et une partie du sud-est ». Les craintes des habitants de Fonds-Parisien de se voir attaqués ont redoublé.

Ce lundi, rapporte AlterPresse, les deux syndicats de la Police nationale d’Haïti ont appelé les autorités de l’État à prendre les mesures appropriées pour stopper les violences à Ganthier. « La réponse du gouvernement face à l’augmentation des violences des gangs est insuffisante », renchéritLe National. « Il y a vingt jours que le gouvernement a décidé de décréter l’État d’urgence sécuritaire dans 14 communes des départements de l’Ouest et de l’Artibonite », écrit de son côté Le Nouvelliste, qui poursuit : « trois semaines après, on a le droit de se demander si l’État d’urgence sécuritaire est juste une annonce de plus (…) L’insécurité persiste ».

Le Bac en Haïti

C’est dans ce contexte toujours très difficile que les épreuves du baccalauréat ont commencé ce lundi (5 août 2024) : « Du lundi 5 au jeudi 8 août, 12 100 candidates et candidats participent aux épreuves », écrit Alter Presse. Lundi, c’était philo et chimie – et la journée s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs responsables de centres d’examens interrogés par Le National. Dans AlterPresse, le directeur de l’Enseignement secondaire affirme que ces examens « préparés en fonction du programme spécial élaboré en réponse à la crise, permettront à toutes les participantes et tous les participants de pouvoir composer normalement ». Entre janvier et juin, à cause des violences, 156 000 élèves ont été touchés par les fermetures d’écoles.

 

À écouter aussiHaïti : les familles face à la fermeture des écoles

 

Au Venezuela, l’opposition appelle l’armée à la rejoindre

Au Venezuela, l’opposition, représentée par la cheffe de file Maria Corina Machado et le candidat à la présidentielle Edmundo Gonzales Urrutia, a demandé à l’armée de se joindre à sa lutte contre le président réélu Nicolas Maduro.

Dans le pays, explique Marion Lebèque, la puissance de l’armée est telle que le camp qu’elle choisit de soutenir est quasiment assuré de rester ou d’accéder au pouvoir. Rappelons qu’après la dernière élection, le ministre de la Défense a réaffirmé le soutien inconditionnel de l’armée au chef de l’État qu’elle considère comme « légitimement réélu ». Une armée particulièrement choyée par les chavistes depuis 25 ans : dès son accès au pouvoir, Hugo Chavez avait attribué aux militaires des postes importants dans son gouvernement ; son successeur Nicolas Maduro serait même allé plus loin en permettant à nombreux officiers de s’enrichir.

En 2019, un groupe de militaires avait aidé à faire libérer un opposant, Leopoldo Lopez, assigné à résidence. Depuis cet épisode, le gouvernement de Nicolas Maduro a lancé une véritable chasse aux dissidents au sein de l’armée. De quoi décourager les militaires de désobéir à Nicolas Maduro.

Après son appel, l’opposition fait désormais l’objet d’une enquête criminelle ouverte par le parquet vénézuélien contre Maria Corina Machado et Edmundo Gonzales Urrutia pour entre autres « usurpation de fonctions, incitation à l’insurrection, association de malfaiteurs ».

 

À écouter aussiPrésidentielle au Venezuela : « Il y a eu des irrégularités toute la journée du vote »

 

« De l’amour des chiens »

La crise au Venezuela fait craindre un nouvel exode de la population : quelque 7,5 millions de personnes ont déjà quitté le pays au cours de la dernière décennie, selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés. Un exode au cœur d’un livre publié aux éditions Gallimard, «De l’amour des chiens» : l’écrivain vénézuélien Rodrigo Blanco Calderón y imagine un pays rempli de chiens abandonnés, délaissés par leurs maîtres qui fuient la crise… María Carolina Piña, de la rédaction de RFI en espagnol, qui a joint Rodrigo Blanco Calderón, explique que les chiens de ce roman sont une métaphore des Vénézuéliens, orphelins de leurs pays : ceux qui restent font face à de nombreuses difficultés – manque d’aliments, de services de base, de repères.

 

Reprise des actions offensives de l’armée colombienne contre l’ELN

L’annonce a été faite par le ministre de la Défense après, précise El Espectador, l’expiration dimanche du cessez-le-feu bilatéral entre le gouvernement et l’ELN, en place depuis un an. Explication : les tensions qui existent depuis plus de six mois entre la guérilla et les négociateurs de la Haute commission pour la paix ont débouché sur une paralysie du dialogue. « Le gouvernement a tenté par tous les moyens d’obtenir une prolongation » du cessez-le-feu, affirme Semana. L’ONU et l’Église catholique avaient elles aussi demandé que les deux parties se réunissent. Depuis la fin de la semaine dernière, les municipalités les plus affectées par la présence de la guérilla sont en état d’alerte maximale, craignant des représailles des rebelles, rapporte El Colombiano.

 

Google reconnu coupable de pratiques anticoncurrentielles

« Google est un monopole », cingle le juge Amit  P. Mehta, repris en Une du Wall Street Journal. La plainte avait été déposée par le Département d’État ainsi que 38 États et territoires. Selon le juge, rapportele quotidien, « Google, qui rassemble 90% des recherches internet dans le monde, a exploité sa domination du marché pour écraser ses concurrents », en « payant des milliards de dollars à des opérateurs de navigateurs web et constructeurs de smartphones pour être leur moteur de recherche par défaut ». Le New York Times y voit un « jugement sévère » sur la montée des entreprises des géants de la tech « qui ont utilisé leurs liens avec internet pour influencer la manière dont nous consommons, la manière dont nous nous informons et menons nos recherches en ligne » ; un jugement qui, selon le quotidien, « indique une limite potentielle au pouvoir de la Big Tech ». Le juge Mehta va maintenant se prononcer sur d’éventuelles mesures coercitives pour Google, qui, selon le quotidien, pourraient l’obliger « à modifier son mode de fonctionnement ou à vendre une partie de ses activités ».

 

À lire aussiÉtats-Unis: Google condamné pour pratiques anticoncurrentielles avec son moteur de recherche

 

Le journal de la Première

L’INSERM, l’Institut de la Santé et de la Recherche médicale lance une nouvelle étude sur les conséquences du chlordécone.

 

À écouter aussiLa lutte contre le chlordécone en Guadeloupe : un exemple de racisme environnemental

Écrit par: Viewcom04

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