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Iran: «Le soutien des États-Unis à Israël est très limité pour l’instant»

today2025-06-17

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Au quatrième jour de la guerre entre Israël et l’Iran, un hôpital de Kermanshah dans l’ouest du pays, a été touché ce matin, (16 juin 2025) et a subi d’importants dégâts. On déplore 224 morts en Iran et 24 en Israël. Benyamin Netanyahu poursuit l’opération lancée vendredi, avec l’approbation américaine. Au micro d’Anne Cantener, Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à l’Université Paris Sorbonne et ancien chercheur au Collège de défense de l’Otan décrypte cette actualité.

«Depuis 80 ans, le soutien à Israël est l’un des piliers de la politique étrangère des États-Unis. Aujourd’hui, Washington n’a pas d’autre choix que d’accompagner Israël», explique Guillaume Lasconjarias. Pour autant, les États-Unis souhaitent «éviter un embrasement généralisé» et ne veulent pas que leurs bases dans la région soient impliquées. Leur soutien est donc «très limité pour l’instant» afin de «ne pas être entraîné de manière rampante» dans une guerre qu’ils n’ont pas choisie, d’autant que contrairement à Israël, les États-Unis ne souhaitent pas la chute du régime des mollahs. Dans ce contexte, l’option diplomatique est-elle encore une piste crédible ? Les discussions sur le nucléaire engagées entre Téhéran et Washington restent une solution possible mais «pas tout de suite», juge Guillaume Lasconjarias.

En attendant, ce conflit vient souligner les fractures idéologiques qui existent déjà parmi les partisans de Donald Trump alors que celui-ci avait promis de ne pas engager les États-Unis dans un nouveau conflit à l’étranger. Reportage de notre correspondant Edward Maille.

 

La Colombie ne vend plus de charbon à Israël

Alors que les bombardements sont toujours quotidiens à Gaza et si les Américains affichent toujours un appui total, d’autres pays du continent choisissent de tourner le dos à Israël, comme la Colombie qui n’a plus de relation diplomatique avec l’État hébreu depuis plus d’un an. Bogota parle de génocide pour qualifier la situation. En août 2024, le gouvernement colombien a annoncé la suspension de ses exportations de charbon à Israël, dont il était le premier fournisseur. Bilan de ces décisions signé de notre correspondante, Marie-Eve Detoeuf.

 

Qu’attendre du G7 ?

Alors que le G7 s’ouvre ce lundi, (16 juin 2025) au Canada, Donald Trump a promis des avancées dans de nombreux domaines, notamment en ce qui concerne les tensions au Proche-Orient et la guerre commerciale, nous apprend le New York Times. Il ne devrait toutefois pas y avoir de communiqué conjoint à l’issue du sommet. Jamais le «fossé» entre le président américain et ses alliés n’a été aussi grand, insiste le quotidien. Comme le fait remarquer une chercheuse de l’Atlantic Council’s Europe Center, plus que le regroupement des plus grandes économies du monde, «le G7 représente une communauté de valeurs communes. Or ces valeurs, Donald Trump ne les partage pas ou plus». Dans ces conditions, les États-Unis ne seront plus l’artisan du consensus comme avant.

C’en est fini des partenariats mondiaux. Donald Trump préfère les relations bilatérales. À ce petit jeu, Keir Starmer aimerait être celui qui murmure à l’oreille de Donald Trump, celui qui fait le lien entre le président américain et les autres dirigeants du G7, écrit Politico. Le Premier ministre britannique estime être en bonne position, notamment sur l’Ukraine, depuis que le Royaume-Uni a décidé d’augmenter ses dépenses de défense. Et puis les deux hommes ont une «relation personnelle très, très forte». Lors de leur rencontre dans le Bureau ovale, début mars, «Keir Starmer a touché délicatement le bras de Donald Trump quatre fois au cours des 100 secondes qu’a duré leur apparition devant la presse», relève le site d’informations.

 

Keir Starmer n’est pas le seul à espérer influencer Donald Trump

«Emmanuel Macron se voit comme le responsable politique européen le plus capé», tandis que Giorgia Meloni «se considère comme proche idéologiquement» de Donald Trump et met en avant ses liens étroits avec l’écosystème MAGA, écrit Politico. «Les médias du monde entier seront attentifs à tout indice (…) sur le degré de respect accordé à chaque dirigeant – et sur la capacité de l’un d’entre eux à transformer cela en progrès» sur les dossiers chauds du moment, analyse le journal en ligne. Bref, il va falloir scruter à qui Donald Trump serre la main et comment.

 

Le journal de la 1ère

Après sept mois passés dans l’Hexagone, le président de la Collectivité Territoriale est revenu ce dimanche (15 juin 2025) en Guyane !

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