Le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH), le commissaire divisionnaire Michel-Ange Louis-Jeune, pour tenter de faire écarter la thèse selon laquelle policiers et bandits se sont affrontés dans l’entourage de l’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), fait état d’un incident survenu à la rue Saint-Honoré au cours duquel des tirs provenant d’un « back-up » a provoqué des tensions.
Les images résument des scènes remuantes lors d’une visite fortuite d’une délégation conduite par le premier ministre de facto, Dr Garry Conille dans les locaux de l’Hôpital général, lundi. Des images de policiers kenyans dégainant leurs armes, de véhicules du convoi officiel laissant en trombe les rues Saint-Honoré et Monseigneur Guilloux sont devenues virales sur des réseaux sociaux.
À l’intérieur de l’hôpital, des journalistes paniqués ont dû se mettre face contre le sol pour se protéger d’éventuels projectiles. Les démarches des policiers kenyans dégainant leurs armes sans viser les cibles, s’évacuant de l’enceinte de l’HUEH, interpellent. Des observateurs remettent déjà en question le niveau de professionnalisme des étrangers, qui dirigent la Mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti (MMAS).
En réaction, le porte-parole de la PNH, Michel-Ange Louis Jeune balaye les rumeurs selon lesquelles des affrontements entre policiers et bandits ont failli coûter la vie au chef du gouvernement Dr Garry Conille et à d’autres membres du cortège. Il fait état d’une enquête ouverte pour déterminer l’origine des tirs provenant d’un véhicule affecté au service d’une VIP.
Pour l’heure, aucune information de la Primature n’est disponible sur les incidents qui créent des controverses. Des préoccupations surgissent quant au bilan des crépitements à l’arme automatique.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com
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