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Hong Kong : les quinze évènements qui ont fait une de l’actualité internationale en 2024

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Hong Kong : les quinze évènements qui ont fait une de l'actualité internationale en 2024
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De l’introduction de l’article 19 à la censure des médias et de divertissements

Publié à l’origine sur Global Voices en Français

Le 19 mars 2024, Hong Kong vote sur une proposition de loi relative à la sécurité intérieure, conformément à l’article 23 de la loi fondamentale. Photo : Kyle Lam/HKFP. Utilisée avec autorisation.

Cet article a été rédigé par Mercedes Hutton et publié dans Hong Kong Free Press le 12 décembre 2024. Une version éditée est publiée ici dans le cadre d’un accord de partenariat de contenu.

Hong Kong a fait l’actualité à plusieurs reprises en 2024, que ce soit pour l’adoption d’une nouvelle législation en matière de sécurité, de lois sur la censure ou pour le mystère qui a entouré la mort de plusieurs singes dans un zoo du centre-ville.

HKFP a passé en revue 15 évènements qui ont fait la une des journaux au cours des 12 mois de 2024.

La série «Expats» indisponible à Hong Kong

Au mois de Janvier 2024, la sortie de la série « Expats », produite par Amazon Prime Video et basée sur le livre « The Expatriates » (« Les expatriés », inédit en français) de Janice Y. K. Lee, paru en 2016, fait beaucoup de bruit dans le monde du divertissement. Avec pour toile de fond les manifestations pro-démocratiques de 2014 à Hong Kong, le tournage a eu lieu en partie dans la ville en 2021, au milieu des restrictions liées à la pandémie de la Covid 19. La série suscite la controverse lorsque sa vedette Nicole Kidman est dispensée de la quarantaine imposée à l’époque, selon laquelle tout arrivant à Hong Kong devait s’isoler pendant 21 jours dans un hôtel.

Les autorités ont justifié le traitement spécial accordé à l’actrice en déclarant qu’elle « effectuait une activité professionnel spécifique… laquelle contribuait au maintien et au développement de l’économie de Hong Kong ».

Mais ce n’est pas le charme unique de la ville qui a fait la une des journaux après la diffusion des deux premiers épisodes dans le monde entier le 26 janvier. Au contraire, les médias internationaux ont rapporté que la série n’était pas disponible pour les abonnés de Hong Kong.

Variety a ainsi déclaré : « On ne sait toujours pas si le gouvernement de la ville est intervenu pour empêcher la diffusion de « Expats » ou si Prime Video a cédé à l’autocensure. Les deux explications mettent en évidence un environnement de plus en plus difficile pour les médias et le monde du spectacle à Hong Kong, qui parfois s’autoproclame ville mondiale de l’Asie ».

Le fiasco Lionel Messi

L’icône du football Lionel Messi arrive à Hong Kong en février, où son équipe, l’Inter Miami, devait disputer un match amical de présaison contre Hong Kong. Le match s’est déroulé comme prévu, mais Messi est resté sur le banc de touche tout au long de la rencontre, provoquant la colère des supporters qui avaient payé jusqu’à 4 880 HKD (627 USD) pour voir jouer leur héros.

Arrivée du Miami CF international à Hong Kong le 2 février 2024. Image fournie par le gouvernement de Hong Kong / Brandhk Twitter outlet. Utilisée avec autorisation.

Les supporters ont finalement été remboursés de 50 % du prix de leurs billets, les organisateurs du match ont retiré leur demande de subvention de 16 millions de HKD (2,05 millions de dollars) auprès du gouvernement, et la législatrice Regina Ip a accusé les agissements d’une « force extérieure » politique derrière Messi et l’Inter Miami « pour leur mépris délibéré et calculé de Hong Kong ». La polémique a rapidement pris de l’ampleur, notamment sur Internet en Chine, et Messi s’est excusé. Selon The Athletic :

The Inter Miami tour corresponded with renewed attempts by the Hong Kong authorities to restore its image as a global destination for sporting and cultural events after several years of protest against the government and strict lockdowns enforced during the COVID-19 pandemic.

La tournée de l’Inter Miami reflète les efforts renouvelés des autorités de Hong Kong pour restaurer son image de destination mondiale pour les événements sportifs et culturels, après plusieurs années de protestation contre le gouvernement et l’imposition de mesures de confinements très strictes pendant la pandémie de COVID-19.

Une tribune publiée par le Miami Herald laisse entendre que ces tentatives n’ont pas encore porté leurs fruits : « Ce scandale international autour de Lionel Messi qui n’a pas participé à un match à Hong Kong est tout autant risible que prévisible », a écrit le chroniqueur Greg Cote.

Adoption de l’Article 23

Le 19 mars, l’assemblée législative de Hong Kong, dépourvue d’opposition, a adopté à l’unanimité une nouvelle loi sur la sécurité, qui rend la trahison, l’insurrection et le sabotage passibles d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité et qui rejette les critiques occidentales selon lesquelles la loi restreindrait encore davantage les libertés des Hongkongais.

Indépendante de la loi sur la sécurité nationale (LSN) imposée par Pékin et entrée en vigueur en juin 2020, « l’ordonnance pour sauvegarder la sécurité nationale », plus connue sous le nom d’Article 23, a été saluée par Pékin et les responsables de Hong Kong, le chef de l’Exécutif John Lee qualifiant son adoption de « moment historique » et déclarant que Hong Kong avait « enfin accompli son devoir constitutionnel de légiférer sur l’article 23 de la Loi fondamentale ».

Cependant, la loi a été largement critiquée sur la scène internationale. Le New York Times a indiqué qu’elle pourrait nuire au statut de centre financier international de la ville, la BBC l’a qualifiée d’« extrême » et l’Australian Broadcasting Corporation s’est penchée sur la manière dont elle pourrait « remodeler » Hong Kong.

Interdiction de l’hymne « Glory to Hong Kong »

En mai, moins d’un an après qu’un tribunal de Hong Kong ait rejeté une demande du gouvernement visant à empêcher l’utilisation ou la diffusion à des fins illicites de « Glory to Hong Kong » (« Gloire à Hong-Kong »), l’hymne des manifestations de 2019, une cour d’appel l’interdit définitivement en annulant la décision.

« Glory to Hong Kong ». Photo : Kelly Ho/HKFP. Utilisée avec autorisation.

Depuis, les Hongkongais n’ont plus accès à la chanson qui en outre, a été téléchargée sur des sites de streaming populaires, notamment Spotify, YouTube et Apple Music.

Le Guardian a publié un article sur le succès de l’appel du gouvernement : « Cette décision intervient dans un contexte d’érosion de l’État de droit et des droits individuels à Hong Kong, qui a vu l’emprisonnement de dizaines d’opposants démocrates et la fermeture d’organes de la presse libérale ».

35e anniversaire de la répression de Tiananmen

2024 a marqué le 35e anniversaire de la répression de la place Tiananmen à Pékin, où des centaines, voire des milliers de personnes ont été tuées lorsque l’Armée populaire de libération a dispersé les manifestants le 4 juin 1989.

Patrouille de police dans le quartier de Causeway Bay, Hong Kong, le 4 juin 2024, à l’occasion du 35e anniversaire de la répression de Tiananmen en 1989. Photo : Kyle Lam/HKFP. Utilisée avec autorisation.

Auparavant l’un des seuls endroits sur le sol chinois à marquer l’occasion, Hong Kong n’a pas commémoré publiquement le massacre depuis 2019, un changement rapporté par Nikkei Asia, qui a décrit la ville comme étant « muselée ». National Public Radio a noté la présence « d’un important dispositif de sécurité » dans les villes de Chine et de Hong Kong, avant et durant la date anniversaire.

Dans les jours précédant le 4 juin, Hong Kong a procédé à ses premières arrestations en vertu de l’article 23, parmi lesquelles le militant des droits humains Chow Hang-tung, organisateur des veillées en mémoire de la répression de Tiananmen. Selon la BBC, Amnesty International aurait qualifié ces arrestations de « tentative honteuse de réprimer la commémoration pacifique de la répression de Tiananmen ».

L’artiste Sanmu Chan a été brièvement arrêté par la police le 3 juin après avoir écrit dans l’air les caractères chinois pour « 8964 » avec son doigt, faisant référence à la répression du 4 juin 1989, dans le format AMJ (Année Mois Jour). Selon AP, la détention de Chan témoigne du « recul de la liberté d’expression dans la ville ».

La démission de cinq juges étrangers

Cinq juges étrangers qui siégeaient à la Cour d’appel finale de Hong Kong ont renoncé à leurs fonctions en 2024, notamment Jonathan Sumption qui, peu après avoir annoncé sa démission en tant que juge non permanent étranger de la Cour suprême, a publié une tribune dans le Financial Times, où il déclarait que Hong Kong « était en train de devenir un État totalitaire ».

Lors d’une émission de BBC Radio 4, il a également souligné que : « La situation à Hong Kong s’est aggravée au cours des quatre dernières années, et je pense que tous les juges siégeant à la Cour se sentent concernés … J’en suis arrivé à un point où je ne pense pas que ma présence serve à quelque chose. »

La présidente de l’Association des journalistes de Hong Kong (HKJA) licenciée par le Wall Street Journal

Au mois de juillet, les médias du monde entier ont rapporté le licenciement par le Wall Street Journal de Selina Cheng, présidente de l’Association des journalistes de Hong Kong (HKJA), quelques semaines seulement après avoir été élue à la tête du syndicat de la presse.

Selina Cheng, présidente de l’Association des journalistes de Hong Kong, s’adresse aux journalistes après avoir été licenciée du Wall Street Journal le 17 juillet 2024, en raison de son rôle dans le syndicat de la presse. Photo : Kyle Lam/HKFP. Utilisée avec autorisation.

Alors que le journal affirme que son licenciement était dû à une « restructuration », Selina Cheng a déclaré qu’elle avait reçu l’ordre d’un supérieur hiérarchique au Royaume-Uni de se retirer de l’élection à la direction de l’association.

D’après elle, le groupe de presse auquel appartient le quotidien lui aurait signalé que les employés du Wall Street Journal ne devaient pas être perçus comme des défenseurs de la liberté de la presse « dans un endroit comme Hong Kong », même s’ils « le peuvent dans les pays occidentaux où cette liberté est respectée ».

Selon Al Jazeera : « Le Wall Street Journal est au cœur d’une controverse sur la liberté de la presse après qu’une de ses journalistes ait déclaré avoir été licenciée pour avoir joué un rôle de premier plan au sein du plus grand syndicat des médias de Hong Kong, dans un contexte de détérioration des libertés civiques sur le territoire chinois. »

Un T-shirt, objet de la première poursuite judiciaire en vertu de l’Article 23

Le 19 septembre, Chu Kai-pong est devenu la première personne à être emprisonnée en vertu de l’article 23, après avoir plaidé coupable d’avoir « accompli un acte ou des actes avec une intention séditieuse ».

Il a été condamné à quatorze mois de prison pour avoir porté un tee-shirt sur lequel était inscrit un slogan des manifestations de 2019 (« Libérez Hong Kong, révolution de notre temps »), jugé comme ayant des connotations indépendantistes, et constituant une infraction au titre de la loi sur la sécurité nationale.

La BBC a rapporté qu’un Hongkongais avait été emprisonné pour un T-shirt « séditieux », tandis que l’édition anglophone du journal Le Monde a publié l’histoire sous le titre « In Hong Kong, a young man sentenced for wearing a ‘Liberate Hong Kong’ T-shirt » (« À Hong Kong, un jeune homme est condamné pour avoir porté un T-shirt “Libérez Hong Kong” »).

Les rédacteurs de Stand News emprisonnés pour sédition

Au mois d’août, Chung Pui-kuen et Patrick Lam, tous les deux anciens rédacteurs en chef du site d’information indépendant Stand News, ont été reconnus coupables d’avoir participé à un complot visant à publier et à reproduire des documents à caractère « séditieux ».

L’ancien rédacteur en chef de Stand News, Chung Pui-kuen, quitte le tribunal de Wan Chai, à Hong Kong, le 29 août 2024, après avoir été reconnu coupable de conspiration en vue de publier des documents « séditieux ». Photo : Kyle Lam/HKFP. Utilisée avec autorisation.

Le mois suivant, les deux hommes se sont retrouvés devant le tribunal pour le prononcé de leur sentence. Chung Pui-kuen a été condamné à 21 mois de prison, tandis que Patrick Lam, qui souffre d’une maladie rénale rare, a été libéré malgré une peine initiale de 14 mois. Ils ont tous les deux passé près d’un an en détention provisoire.

La presse internationale a suivi de près leur procès, et selon la BBC, « l’affaire a suscité un intérêt international et une condamnation des pays occidentaux ». Le site d’AP News, a quant à lui déclaré que l’affaire était « généralement perçue comme un indicateur de l’état de la liberté des médias à Hong Kong, une ville autrefois saluée comme un flambeau de la liberté de la presse en Asie ».

Mort de douze singes au zoo de Hong Kong

En octobre, le décès de 12 singes au zoo de Hong Kong, victimes d’une septicémie après avoir contracté la mélioïdose, a fait la une de la presse internationale.

CBS News a signalé que parmi les premiers singes retrouvés morts, se trouvaient trois tamarins pinchés à crête blanche, « considérés comme l’une des espèces de primates les plus menacées au monde ».

Et selon Al Jazeera : « Des militants ont déclaré que l’incident soulevait la question de savoir si le fait de garder des animaux en captivité pouvait accroître le risque de transmission à l’homme de maladies telles que la variole du singe. »

Découverte des premiers fossiles de dinosaures

Fin octobre, le gouvernement a annoncé la première découverte de fossiles de dinosaures à Hong-Kong, sur une île isolée au nord-est de la ville.

Lors d’une interview avec CNN, des paléontologues ont déclaré : « Cette découverte historique est un événement majeur pour Hong Kong, une ville à l’histoire géologique complexe et aux conditions météorologiques en constante évolution ».

45 personnalités pro-démocratie emprisonnées

En novembre, la condamnation de 45 personnalités pro-démocratie a attiré l’attention des médias. Leurs peines d’emprisonnement ont suscité l’« indignation » et des « critiques » dans le monde entier, et ont fait la une, entre autres, du Guardian et de CBS News.

47 militants du camp pro-démocratie de Hong Kong ont été inculpés de subversion en vertu de la loi sur la sécurité nationale. Image de Stand News. Utilisée avec autorisation.

Les militants ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour leur participation à une élection primaire officieuse afin d’aider le camp pro-démocratie à obtenir une majorité au sein de l’assemblée. Le tribunal a estimé qu’il s’agissait d’un complot visant à renverser le gouvernement de Hong-Kong, une infraction prévue par la loi sur la sécurité nationale.

Selon le New-York Times : « La situation n’aurait pas soulevé de controverse si c’était arrivé ailleurs. Mais il s’agit de Hong Kong, juste après l’adoption par Pékin d’une loi sur la sécurité nationale, et les autorités avaient averti qu’un simple sondage d’opinion serait considéré comme une provocation. »

Témoignage de Jimmy Lai

Le magnat de la presse Jimmy Lai, emprisonné et poursuivi pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale de Pékin, a été entendu à la barre des témoins le 20 novembre. De nombreux médias du monde entier étaient présents pour l’entendre s’exprimer publiquement pour la première fois depuis son arrestation en décembre 2020.

Jimmy Lai. Kelly Ho pour HKFP.

Reuters s’est entretenu avec des personnes qui avaient attendu toute la nuit sous la pluie pour garantir une place dans la galerie du public, afin d’assister au témoignage de Jimmy Lai. « Apple Daily était la voix de nombreux Hongkongais… C’est ma manière d’exprimer mon opinion politique et de lui faire savoir que je le soutiens. Il a fait beaucoup pour Hong Kong », a déclaré un retraité à l’agence de presse.

Qualifiant Jimmy Lai de « rebelle », le Guardian a rapporté qu’il « s’est défendu avec acharnement contre les accusations et a parlé avec fierté de la société de médias qu’il a fondée, laquelle fût une source de problèmes pour Pékin et le gouvernement de Hong Kong pendant des décennies ». Le procès se poursuivra jusqu’en 2025, Lai ayant plaidé non coupable.

Jugement concernant des droits LGBT+

Le 26 novembre, la plus haute juridiction de Hong Kong accorde les droits à l’accès au logement et à l’héritage aux couples mariés de même sexe, assurant ainsi une victoire historique à la communauté LGBT+ de la ville, malgré des recours du gouvernement contre des décisions judiciaires rendues antérieurement.

Selon The Independent, Jerome Yau, cofondateur de l’organisation à but non lucratif Hong Kong Marriage Equality, a déclaré après l’arrêt que la Cour avait établi « très clairement » qu’il n’existait pas de distinction entre le mariage homosexuel et le mariage hétérosexuel : « À mon avis, la question suivante devrait être : s’il s’agit de la même chose, pourquoi les traiter différemment ? »

Nick Infinger tient un drapeau arc-en-ciel devant la Cour d’appel finale de Hong Kong, le 26 novembre 2024. Photo : Hillary Leung/HKFP. Utilisée avec autorisation.

Mandats d’arrêt pour des raisons de sécurité nationale

Le 24 décembre, la police de Hong Kong lance des mandats d’arrêt à l’encontre de six militants étrangers, offrant des primes d’un million de HKD pour chacune de leur arrestation. Il s’agit de la troisième série de mandats d’arrêt délivrés depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la sécurité nationale, après ceux du mois de juillet (à l’encontre de huit militants) et du début de décembre (cinq militants).

« Selon les mandats, les six personnes sont recherchées pour des infractions liées à la sécurité nationale telles que la sécession, la subversion et la collusion avec des forces étrangères. Parmi eux figure Tony Chung, l’ancien dirigeant du groupe indépendantiste Studentlocalism, aujourd’hui disparu », rapporte le Washington Post.

Sont également recherchés par la police de Hong Kong : Carmen Lau, ancienne conseillère municipale, qui milite désormais au sein de l’ONG Hong Kong Democracy Council, basée aux États-Unis ; Chloe Cheung, militante du Committee for Freedom in Hong Kong (Comité pour la liberté à Hong Kong) ; le commentateur politique Chung Kim-wah, ancien sondeur à l’Institut d’opinion publique de Hong Kong ; Joseph Tay, ancien acteur de la chaîne TVB et co-fondateur de l’ONG HongKonger Station, basée au Canada ; et Victor Ho, youtubeur.

Selon Al Jazeera, ils font partie d’un groupe de « 19 militants accusés de délits de sécession, de subversion ou de collusion, qui sont de surcroît définis de manière imprécise par la loi».

Le 24 décembre, le secrétaire à la sécurité Chris Tang a invoqué séparément les pouvoirs que lui confère l’article 23 d’annuler les passeports de sept militants exilés : Ted Hui, Anna Kwok, Elmer Yuen, Dennis Kwok, Kevin Yam, Frances Hui et Joey Siu.

Tang les a qualifiés de « fugitifs », et leur a également interdit la gestion de financements à Hong Kong.

Écrit par: Viewcom04

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