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Hans Larsen : «Nous préparons nos athlètes haïtiens pour les prochains jeux»

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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont clôturés dimanche 11 août en grandes pompes. La prochaine fois que la flamme olympique brillera, ce sera dans le ciel de Los Angeles, en Californie, sur la côte ouest américaine. Et les athlètes haïtiens comptent bien faire partie de la compétition.

La transmission du drapeau olympique s’est faite au son des concerts d’artistes américains, comme les Red Hot Chili Peppers, Billie Eilish ou encore Snoop Dog, le long des plages de Los Angeles. « Les artistes se sont produits sur une scène improvisée, déplore le Los Angeles Times, installée à côté de faux palmiers suffisamment courts pour rentrer dans le cadre des caméras et devant une foule de figurants petite mais adoratrice ». La ville se plonge d’ores et déjà dans les préparatifs des Jeux Olympiques 2028, et mise sur une édition sans voitures. « Ce ne sera pas une mince affaire », a reconnu la maire de la ville dans les colonnes du Washington Post. Le New York Times se demande même si c’est vraiment possible : « Los Angeles, la capitale américaine de la culture automobile, où la vie quotidienne est plus rythmée par le trafic que par la météo, pourra-t-elle vraiment y parvenir ? » La cité des anges veut améliorer son réseau de transport en commun, et maintenant que les Jeux de Paris sont terminés, « le compte à rebours est lancé pour Los Angeles, prévient le New York Times, et le temps presse » car l’objectif zéro voiture est encore loin.

Le bilan du comité olympique haïtien

Ils étaient sept athlètes à participer aux Jeux Olympiques sous les couleurs haïtiennes, mais aucun n’a réussi à ramener de médailles. « Pour préparer des athlètes, il n’y a pas de secret, il faut à peu près douze ans et il n’y a pas d’improvisation, explique Hans Larsen, président du comité olympique d’Haïti. Le Comité a essayé de faire de son mieux malgré toutes les difficultés qu’on a rencontrées pour amener les athlètes à Paris. Malheureusement, et malgré les efforts des athlètes, l’accompagnement des fédérations par l’État n’a pas suffi. » Mais il reste optimiste : « Malgré tout, il y avait des athlètes jeunes comme Mayah Chouloute, 14 ans. Nous pouvons regarder vers un avenir un peu moins sombre malgré les difficultés socio-économiques ou politiques que traverse la nation haïtienne. » D’ailleurs, les Jeux Olympiques 2028 sont déjà en préparation, affirme Hans Larsen. « Nous avons déjà entamé les démarches et le dialogue avec l’État haïtien. Il faut un soutien plus réel et substantiel aux fédérations pour pouvoir accompagner les athlètes et permettre à leurs entraîneurs de les mettre dans les meilleures conditions de préparation et de participation aux prochains jeux de Los Angeles 2028. » Hans Larsen veut penser au sport comme une solution aux violences que vit Haïti. « Par le sport, on diminue la délinquance juvénile, on permet le dialogue social. Quand j’étais jeune, je jouais au football, je faisais de l’athlétisme, je traversais Port-au-Prince à travers les bidonvilles. Je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. J’avais des amis partout et j’ai encore des amis partout grâce au sport. J’ai vécu une jeunesse d’intégration, d’amitié auprès de toutes les classes sociales d’Haïti. Le sport peut être le ciment, le lien entre les diverses classes sociales et réunir toute la jeunesse haïtienne, parce qu’ils sont frères. Même s’ils se battent, ils restent frères. »

 

Au Venezuela, l’opposition appelle à de nouveaux rassemblements

Maria Corina Machado donne rendez-vous aux Vénézuéliens samedi 17 août 2024. La cheffe de file de l’opposition appelle à manifester au Venezuela et partout dans le monde pour revendiquer la victoire de son camp. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, elle dit s’adresser « à tous les Vénézuéliens qui ont souffert, explique El Nacional. Ceux qui ont été séparés de leur famille, privés d’électricité ou d’eau, voire de nourriture. Ceux qui n’ont pas pu rentrer au Venezuela, qui n’ont pas été autorisés à voter ou qui ont voté mais dont le gouvernement veut maintenant ignorer les résultats », écrit le journal. S’il n’y a pour l’instant « pas plus de détails sur l’organisation de ces rassemblements », précise le média Tal Cual, Maria Corina Machado a demandé aux Vénézuéliens d’imprimer les registres de leurs centres de vote et d’aller manifester avec.

En parallèle, les États-Unis mèneraient des négociations avec Nicolas Maduro pour le pousser à quitter le pouvoir, nous apprend le Wall Street Journal. Le gouvernement américain aurait proposé au président vénézuélien contesté de le grâcier, lui et ses principaux lieutenants, poursuivis par la justice américaine. Mais à condition que Nicolas Maduro abandonne la présidence du Venezuela avant la fin de son mandat en janvier 2025, révèle le journal, qui aurait interrogé des personnes proches de l’administration Biden. Ces négociations « dépendront beaucoup du résultat de l’élection présidentielle américaine, et elles pourraient échouer si Donald Trump en sort vainqueur », prévient le Wall Street journal qui se souvient des « politiques agressives » menées par l’ancien président américain vis-à-vis du gouvernement de Nicolas Maduro.

 

Au Canada, l’invasion des ratons laveurs

La présence des ratons laveurs dans les grandes villes canadiennes se généralise. Le réchauffement climatique fait grandir leur aire de répartition vers le nord du pays. Historiquement présents dans le Sud, on les observe désormais dans toutes les provinces canadiennes, à l’exception de Terre-Neuve-et-Labrador. Ils peuvent dépasser le mètre, peser plus de 20 kilos et beaucoup de Canadiens tentent de s’en débarrasser en appelant les dératiseurs ou les services de protection de la faune, qui les envoient dans des refuges. Notre correspondant sur place, Alexis Gacon, s’est rendu dans l’un d’entre eux, en banlieue de Montréal. Il est tenu par Marie-Claude Poirier, une ancienne dessinatrice de mode, qui s’est reconvertie pour accueillir les ratons laveurs. « Je savais que le besoin était là. C’est devenu une mission de pouvoir aider ces animaux. J’ai toujours été une passionnée par les animaux, mais on apprend en s’occupant d’eux et en aidant les vétérinaires. » Certains ratons laveurs ne sont plus capables de vivre dans la nature, ils resteront donc au refuge jusqu’à la fin de leur vie. Mais d’autres seront bientôt relâchés, « ils ne sont donc pas en contact avec les visiteurs, pour rester le plus sauvage possible », explique Marie-Claude Poirier. Un reportage de notre correspondant Alexis Gacon.

 

Le journal de la 1ère

Températures caniculaires ce lundi (12 août 2024) sur la majeure partie de l’Hexagone, mais il fait également chaud, et même de plus en plus chaud, du côté des petites Antilles.

Écrit par: Viewcom04

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