L’image du candidat et ses prestations ont une large place dans les campagnes à impact aux Etats Unis. La façade spectaculaire tient mieux aux individus qui ont l’achalandage d’un verbe populaire ou populiste. Déjà Kennedy avait initié ce pan en profitant de l’essor de la télévision alors. Ronald Reagan a capitalisé sur la communication d’ailleurs comme acteur et communicateur. E. Canclini a beaucoup abondé sur le rôle des spectacles dans la création des individus consommateurs à l’ère du consumérisme et de la publicité.
Clinton ne manquait pas l’occasion pour se faire un « look » à la Kennedy dans une projection « virile ». Obama a suivi les mêmes traces quand les réseaux sociaux étaient son dada dans un contexte où l’on prônait « la diversity ».Trump a des atouts majeurs pour avoir l’autonomie de manœuvrer ses réseaux sociaux à l’ère de la promotion de la solidarité moléculaire par l’activation des communautés virtuelles.
Nous sommes aussi dans un carrefour où les préférences et goûts des citoyennes et citoyens sont filtrés même en dehors de l’éthique et dans le sens de la manipulation de la technologie au service de détournement électoral.
C’est tout le débat actuel quand on risque d’avoir commandité des votes par des électeurs matrix à intelligence artificielle. Biden vient de faire le mea culpa mais tout n’est pour autant au bon point pour le camp adverse. Establishment américain avait propulsé Carter en dépit de son profil bas.
C’était la question du comité tricontinental d’alors au nom des intérêts des USA_ Europe et l’Amérique, le Japon. En fait, la question migratoire est de taille et c’est le creuset politique dans l’actualité assorti de la question chinoise et « l’OTAN » principalement qui font l’unanimité dans les deux camps, s’il y en a réellement deux camps.
HP.21/07/2024
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