En Haïti, voilà deux mois que le nouveau gouvernement a été officiellement nommé avec à sa tête Garry Conille. Peu après, les premiers contingents de la mission multinationale d’appui à la sécurité, dirigée par le Kenya, sont arrivés dans ce pays assiégé par les gangs.
Chaque jour, les groupes criminels semblent devenir plus puissants. Ils contrôlent toujours une majeure partie de l’agglomération de Port-au-Prince. Et cela malgré l’arrivée sur place de 600 policiers kenyans dans le cadre d’une Mission internationale de soutien à la sécurité.
« Jusqu’ici, on n’a pas vraiment vu d’actions très offensives des forces de sécurité et du personnel de la mission dans les fiefs des gangs. Pour autant, quelques patrouilles conjointes se sont aventurées pour la première fois […] vers la zone où il y a plusieurs institutions du pouvoir central et le principal port de containeurs. Une zone jusque-là plus ou moins abandonnée par les forces de l’ordre, depuis les débuts des attaques concertées des gangs. »
Diego Da Rin, consultant pour l’International Crisis Group fait le point sur ce vaste chantier sécuritaire du nouveau gouvernement au micro d’Aabla Jounaïdi.
Élections américaines : l’AIPAC, un lobby pro-Israël influent mais pas tout-puissant
Situation humanitaire, sécurité régionale avec la menace de l’Iran et de ses alliés… Le conflit à Gaza occupe une place significative dans la course à la présidentielle aux États-Unis, qui aura lieu dans moins de trois mois. Le président Joe Biden presse l’allié israélien pour qu’il trouve un accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Mais en parallèle, Washington a approuvé mardi 13 août 2024 la vente de 20 milliards de dollars d’armement à l’État hébreu. Et qui dit élections présidentielles aux États-Unis dit aussi élections pour le Sénat et également pour la Chambre des représentants, renouvelée tous les deux ans. Comme pour la présidentielle, il y a des primaires. Celles des démocrates sont particulièrement perturbées cette année, notamment par un lobby pro-Israël : l’un des plus puissants aux États-Unis : l’AIPAC. Le point avec Mathis Slimano.
Venezuela : l’offensive juridique du pouvoir pour restreindre la liberté des ONG et des réseaux sociaux
Plus de deux semaines après la présidentielle, un rapport de l’ONU met en doute l’intégrité du traitement des résultats : le scrutin n’a pas respecté les mesures élémentaires de transparence. Le 28 juillet 2024, le président Nicolas Maduro a été maintenu à son poste malgré une présidentielle contestée. Après la répression des manifestations, l’arrestation de plusieurs dirigeants et militants politiques, le pouvoir s’attaque aux ONG et aux réseaux sociaux, comme l’explique notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mardi 13 août, les députés se sont réunis en urgence pour approuver rapidement une série de lois contre « ceux qui promeuvent la violence et la haine sur le territoire national », selon les mots du président de l’Assemblée, Jorge Rodriguez, qui fustige aussi les observateurs internationaux : «Je propose que nous réformions les lois électorales vénézuéliennes pour que plus jamais un étranger ne vienne prendre position sur quoi que ce soit en rapport avec les élections au Venezuela.»
Le colistier de Kamala Harris, Tim Walz en campagne en solo
Même seul, Tim Walz provoque l’enthousiasme. Le colistier de Kamala Harris a réussi mardi (13 août 2024) à insuffler une nouvelle énergie à la base syndicale, lors d’un premier déplacement de campagne en solo à Los Angeles. Le gouverneur du Minnesota n’hésite pas à s’appuyer sur les origines de la vice-présidente, née dans une famille de la classe moyenne, pour mieux discréditer Donald Trump.