L’ancien président du pays entre 2011 et 2016, Michel Martelly, fait l’objet de sanctions américaines pour trafic mondial de drogue.
Le Nouvelliste y revient largement. Reprenant le communiqué du Trésor américain, il est précisé que « Michel Martelly a eu un rôle important et déstabilisant dans la perpétuation de la crise », qu’il a joué « avec d’autres membres des élites corrompues ». Gazette Haïti affirme pour sa part que « les États-Unis, en coopération avec leurs partenaires internationaux, cherchent à démanteler les réseaux criminels qui alimentent la violence en Haïti ». En effet, selon Washington, Michel Martelly, qui vit en ce moment à Miami, aurait usé de son influence pour permettre notamment l’acheminement de cocaïne sur le sol américain et parrainé les gangs basés en Haïti. L’avocat du président Martelly a pour le moment refusé de commenter cette décision des États-Unis. Pour autant, a-t-il déclaré, son client reste à Miami et va se renseigner pour obtenir un permis de travail. Ces sanctions américaines représentent une « première étape » pour Pascale Solage, membre du mouvement citoyen Nou Pap Domi qui lutte depuis 2018 contre la corruption en général en Haïti et le système Martelly en particulier. Elle répond aux questions de Mikaël Ponge.
En Haïti, le général Derby Guerrier officiellement commandant en chef des forces armées
Le président du Conseil présidentiel Edgard Leblanc Fils et le Premier ministre Garry Conille ont installé mardi 20 août 2024 au Palais national, au cœur de Port-au-Prince, le général Derby Guerrier à la tête des Forces armées de Haïti (FADH). Frantz Duval du Nouvelliste le rappelle : cette cérémonie s’est déroulée dans le palais présidentiel. C’est la deuxième depuis la prestation de serment hâtive et troublée du Conseil présidentiel de transition, le 25 avril 2024. Le passage de témoins, souligne le rédacteur en chef du Nouvelliste, entre le général Derby Guerrier et son prédécesseur a été « plus tranquille » que la prestation de serment de Garry Conille qui avait eu lieu en catimini fin avril.
« Oui, elle peut » : Barack Obama électrise la Convention démocrate qui sacre Kamala Harris
C’était mardi soir à Chicago lors de la convention démocrate américaine : la foule électrisée par le couple Obama pour soutenir la candidature de Kamala Harris à la présidentielle, selon le Washington Post. Barack Obama, dans sa ville de Chicago, a prononcé un discours très attendu. Après un hommage appuyé à Joe Biden, l’ex-président s’en est pris à Donald Trump, tout en défendant la candidature de Kamala Harris. « Yes, she can », a lancé Obama, appliquant à l’actuelle vice-présidente son slogan victorieux de 2008 : « Yes, we can », « oui, nous le pouvons ». Avant lui, son épouse Michelle Obama avait défendu Kamala Harris à la tribune de la convention, en s’en prenant très franchement à Donald Trump. L’ancienne Première Dame a notamment fustigé l’expression « Black jobs », employée par le candidat républicain lors de son débat avec Joe Biden. Trump avait estimé que les emplois occupés par des personnes noires étaient menacés par l’immigration. Kamala Harris n’était pas dans la salle. Elle était à Milwaukee, à une centaine kilomètres de Chicago, rappelle le New York Times. Milwaukee, une ville qui hante les démocrates, note le site Politico, puisqu’en 2016, Hillary Clinton n’y avait pas fait campagne, et elle avait perdu de justesse face à Donald Trump.
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Kamala Harris face au mouvement « Uncommitted »
La candidate Kamala Harris qui doit aussi faire campagne pour convaincre le mouvement « Uncommitted », les « non-engagés » qui font pression pour que les États-Unis modifient leur politique à l’égard d’Israël, et notamment Joe Biden. Durant cette convention, des manifestations propalestiniennes ont lieu devant la salle de congrès où se tiennent les discours. Ce mardi (20 août 2024), le rassemblement s’est déplacé vers le consulat israélien à Chicago. Le mouvement « Uncommitted » va continuer peser dans cette campagne. Pour notre invité, Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, la vision de Kamala Harris est moins pro-israélienne que celle de Joe Biden.
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Le journal de la 1ère
Les problèmes d’eau en Guadeloupe se poursuivent. À Marie-Galante, les restrictions ont été prolongées d’un mois. Sur la partie de l’île dite « continentale », les autorités en sont parfois réduites à distribuer des bouteilles d’eau aux habitants.