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Haïti : déploiement de la force multinationale à la fin du mois selon le NYT

today2024-05-28 3

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Les policiers kényans sont prêts, selon le New York Times qui donne des précisions sur le début de la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti.

Selon le quotidien américain, ces policiers qui ont terminé leur entraînement depuis des mois, étaient en congés. Ils viennent d’être rappelés en vue de leur départ pour Haïti. Aucune date précise n’a encore été fixée, mais ils arriveront ce mois-ci, ont affirmé des sources policières au New York Times.D’ailleurs, sur place, les États-Unis ont redoublé d’efforts pour préparer le déploiement de cette force multinationale. Ils ont notamment construit « une base (…) dans le principal aéroport du pays », précise le quotidien. Enfin, l’installation de cette force pourrait coïncider avec la visite officielle du président kényan aux États-Unis, le 23 mai 2024.

Le CPT remplacé ?

Gazette Haïti nous apprend que la communauté internationale aurait prévu un plan B au cas où le Conseil présidentiel de transition échouerait. C’est ce qu’affirme Pierre Espérance, le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains, qui n’en dit pas plus. Il presse, en tout cas, les membres du Conseil présidentiel d’en finir avec leurs querelles internes, notamment au sujet d’une éventuelle présidence tournante, et de s’en tenir à ce que prévoit l’accord du 3 avril. Sans quoi, ils risquent de « tout perdre », écrit Gazette Haïti, et d’« être remplacés ».

La réouverture de l’aéroport de Port-au-Prince se prépare

Il n’y a toujours aucun vol international à destination ou en provenance de la capitale haïtienne. L’aéroport est fermé. Mais les autorités locales travaillent à sa réouverture. Pour sécuriser les lieux et rassurer les compagnies aériennes, la mairie de Tabarre a ordonné la destruction de nombreuses maisons des environs. Il faut dire qu’au plus fort des violences fin février-début mars 2024, des gangs avaient réussi à toucher un avion et des installations de l’aéroport en se postant dans des maisons ou sur des toits environnants. Des centaines d’habitations ont déjà été détruites, comme l’explique le directeur domaine à la mairie de Tabarre Wilcain Noël, à notre correspondante Marie-André Bélange. Il précise que les riverains concernés ont été dédommagés. Des mesures similaires vont être prises prochainement pour sécuriser le commissariat de la brigade d’intervention motorisée de Tabarre.

 

Le Guyana attise les convoitises

Avec son invitéPedro José Garcia Sanchez, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris Nanterre, Anne Cantener revient sur la situation au Guyana, pays riche en pétrole, au cœur d’un conflit avec le Venezuela. Rapportées au nombre d’habitants, ses réserves sont équivalentes à celles de l’Arabie saoudite. Caracas qui souhaite annexer l’Essequibo, territoire du Guyana, a encore renforcé sa présence militaire. Le régime Maduro développe des infrastructures, étend une base militaire construite sur une île annexée dans les années 60, et est même en train de construire un pont pour relier cette île à la côte vénézuélienne. Pourtant, comme le rappelle Pedro José Garcia Sanchez, le Guyana est très lié aux États-Unis et surtout au Royaume-Uni. D’ailleurs, le pays est toujours membre du Commonwealth.

 

La plus grande ville pétrolière du Canada menacée par un incendie 

« L’incendie MWF017 n’est toujours pas sous contrôle », a mis en garde Josée St-Onge, porte-parole des pompiers de l’Alberta, au Canada. Il a déjà détruit près de 10.000 hectares et menace désormais Fort McMurray, la plus grande ville pétrolière et le plus gros complexe de sable bitumineux du pays. Environ 6.000 des 70.000 habitants que compte la ville ont reçu l’ordre de quitter leur domicile hier après-midi (14 mai 2024), explique The Globe and Mail. Une situation qui rappelle à tout le monde « The Beast », le terrible incendie de 2016 « qui avait forcé toute la ville à fuir et avait rasé certains quartiers », souligne le quotidien.

Mais ce feu est « très différent de celui qui avait détruit la ville il y a huit ans », temporise dans les colonnes du journal, Jody Butz, responsable des situations de crise dans la région. Il explique que cet incendie « brûle sur les décombres » de son prédécesseur. Il trouve donc sur son passage moins de choses pour s’alimenter. « Il rampe sur le sol plutôt que de brûler la cime de la forêt », détaille The Globe and Mail.

 

Certains dirigeants du monde de la tech veulent voir Joe Biden perdre

Jacob Helberg, entrepreneur de la Silicon Valley vient de donner un million de dollars à la campagne de Donald Trump, lui qui jusqu’à récemment soutenait les démocrates. Pourquoi a-t-il changé de camp ? s’interroge le Washington Post. La pandémie, la guerre avec la Chine au sujet de l’intelligence artificielle et le lancement d’une croisade pour interdire TikTok aux États-Unis, voilà ce qui a joué. Jacob Helberg fait partie d’un « petit mais influent groupe de leaders de la tech qui a décidé de soutenir l’ancien président » car comme l’explique le journal, pour beaucoup, Joe Biden est « trop vieux et sa politique est considérée comme contraire aux intérêts du secteur ».

 

Le journal de la 1ère

En Martinique, plusieurs mesures urgentes ont été annoncées hier (14 mai 2024) pour tenter de faire face à la « crise de l’eau ».

Écrit par: Viewcom04

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