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Guatemala : le « nouveau printemps » se fait toujours attendre

today2025-07-17

Arrière-plan
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Le président guatémaltèque Bernardo Arevalo a été élu, il y a 2 ans, avec plus de 60% des voix. C’est son programme anti-corruption qui avait convaincu les électeurs. Mais il peine à le mettre en œuvre, nous explique Lila Olkinuora.

Il avait promis d’en finir avec la corruption qui gangrène le Guatemala depuis des décennies. Une fois élu, malgré les tentatives de ses opposants pour empêcher son investiture, il tient parole : il crée une Commission de lutte contre la corruption et impose le premier code d’éthique pour le pouvoir exécutif. Ce texte permet de sanctionner des ministres impliqués dans des détournements, mais le président le reconnaît : son action reste limitée à l’exécutif, alors que d’autres institutions comme le Parlement ou les collectivités locales lui échappent. La Commission anti-corruption a déposé 269 plaintes, mais le ministère public, dirigé par la procureure générale Consuelo Porras — elle-même sur la liste noire de l’Union européenne et des États-Unis pour corruption — en a rejeté une partie. Consuelo Porras est accusée de criminaliser la mobilisation citoyenne : en avril 2025, elle a ordonné l’arrestation de deux dirigeants autochtones et membres du gouvernement, poursuivis pour terrorisme et entrave à la justice. Une dérive dénoncée jusqu’au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui s’inquiète de la répression des voix autochtones et démocratiques au Guatemala.

 

À Pétion-Ville en Haïti, les déchets envahissent la ville

Certains marchands assurent verser régulièrement des cotisations pour le ramassage. Mais rien n’est fait pour nettoyer les rues. Les défenseurs d’environnement tirent la sonnette d’alarme. Ils mettent en garde contre un risque sanitaire. La mairie, de son côté, se dit dépassée. C’est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama.

 

La ministre du Travail cubaine contrainte de démissionner face à la colère de la population  

Marta Elena Feitóà Cuba avait déclaré qu’il n’y avait pas de mendiants à Cuba. Des propos qui ont soulevé une vague d’indignation. La ministre a été contrainte de démissionner, c’est du jamais vu, commente la presse latino-américaine. Pas un mot cependant sur cette affaire dans Granma, le journal du Parti communiste. Il se contente de relayer les propos du président Miguel Diaz-Canel : « La Révolution cubaine n’occulte pas ses problèmes, elle les affronte avec éthique et justice sociale, même dans des circonstances extrêmes ». Mais pour le journal El Pais, une chose est sûre : la situation est inédite. Les déclarations polémiques de la ministre ont provoqué une telle vague de rejet, à Cuba comme dans la diaspora, que non seulement elle a dû démissionner, mais le président et son Premier ministre ont été contraints de la désavouer publiquement. Ils ont même dû reconnaître la « vulnérabilité » d’une partie de la population cubaine. Pour El Pais, cette fronde contre une responsable du gouvernement est tout simplement l’un des plus grands actes de civisme des Cubains en soixante ans. C’est bien la première fois qu’un dirigeant de ce rang quitte son poste sous la pression populaire.

Une démission qui intervient dans un contexte économique catastrophique

Selon le site indépendant 14ymedio, le régime cubain affiche son impuissance face à l’effondrement économique. En cinq ans, le PIB officiel a reculé de 11%, mais en réalité la chute serait bien plus forte, toujours selon14ymedio. La session parlementaire de début de semaine s’est d’ailleurs tenue dans une ambiance très morose, sans véritable solution à proposer. La récession s’aggrave, dans un contexte international compliqué : pénurie de carburants, flambée des prix mondiaux, et blocage de certaines importations faute de devises. Mais le cœur du problème reste interne, insiste 14ymedio : une économie plombée par des structures inefficaces, une dette extérieure qui explose, des entreprises publiques à la traîne, et un système énergétique en déliquescence.

 

Le Brésil paye cher la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump

La surtaxe de 50% imposée par Donald Trump frappe de plein fouet les exportations brésiliennes de poissons, de mangues et de viandes, révèle Folha de Sao Paulo. Résultat : les exportations sont suspendues pour éviter les pertes. Plus de 1 000 tonnes de produits de la mer s’accumulent déjà dans les entrepôts frigorifiques, pour une valeur estimée à 50 millions de dollars. Les industriels brésiliens poussent leur gouvernement de négocier un sursis de 90 jours, mais cela s’annonce compliqué : le site G1 rappelle que les États-Unis viennent justement d’ouvrir une enquête contre le Brésil pour « pratiques commerciales déloyales ». Et pourtant, il y a une personne qui profite de tout ça au Brésil : c’est Lula. Sa popularité, qui était au plus bas, remonte depuis l’annonce des mesures de Trump. C’est la Une du magazine Carta Capital qui parle d’un « effet boomerang » positif pour Lula : une majorité de Brésiliens soutient aujourd’hui sa gestion de crise.

 

Journal de la 1ère

Circulation intense de la grippe saisonnière en Guadeloupe.

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