Le parti Fanmi Lavalas, fondé par Aristide n’a jamais reconnu la légitimité du président Jovenel Moise
Dans le cadre de la réconciliation nationale, le président Michel Martelly avait rencontré en octobre 2011 l’ancien président Jean-Bertrand Aristide, à sa résidence privée de Tabarre. Cette visite, qualifiée de « signe de paix, de respect et de fraternité », s’inscrivait dans une volonté de dialogue et d’unité nationale. Pendant près de deux heures, les deux hommes avaient échangé sur des sujets majeurs tels que l’éducation, la sécurité et la réconciliation. Martelly proposait alors une conférence des anciens présidents pour élaborer une vision commune, tandis qu’Aristide rappelait que « l’union fait la force » et promettait son appui au quinquennat du chef de l’État.
Cependant, ce rapprochement n’a pas empêché, par la suite, Martelly de retirer la protection policière accordée à Aristide, ancien prêtre de Saint Jean Bosco.
En contraste, le 30 mars 2019, Aristide a refusé une invitation à rencontrer le président Jovenel Moïse, dont le parti Fanmi Lavalas n’a jamais reconnu la légitimité. Ce refus, confirmé par des proches de Moïse, reflète les difficultés persistantes dans le dialogue entre les différentes forces politiques.
Ces deux épisodes illustrent la complexité et la fragilité des relations entre anciens et nouveaux dirigeants en Haïti, où le dialogue reste souvent entravé par les divisions et les tensions historiques.
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