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RADIO DROMAGE
La volonté du président Trump d’imposer dès la semaine prochaine des taxes punitives sur les voitures importées aux États-Unis suscite la stupeur de ses partenaires commerciaux et percute les perspectives de tout le secteur.
Le New York Times rappelle que près de la moitié des voitures vendues aux États-Unis sont importées tout comme environ 60% des pièces détachées, ce qui veut dire mathématiquement que les prix vont augmenter de manière significative alors que l’inflation a déjà renchéri le prix des voitures et des camions pour le consommateur américain. Le Washington Post avance un chiffre : le prix moyen d’une voiture aux États-Unis est de 50 000 dollars et ces nouveaux droits de douane pourraient ajouter 10 000 dollars à l’addition. Ce qui prouve, poursuit le journal, que le président américain, pourtant élu par nombre de ses partisans pour lutter contre l’inflation, est prêt à se mettre dans une position plus à risque vis-à-vis de son électorat que lors de son premier mandat. Le journal parle aussi d’un coup de tonnerre pour l’industrie automobile qui emploie plus de 3 millions d’Américains dans ses usines, magasins et entrepôts à travers le pays. Cela ajoute de l’incertitude dans un marché qui n’en avait pas besoin, estime de son côté le NY Times.
Le «Signalgate», c’est le scandale autour de la messagerie non sécurisée qui continue d’agiter l’administration Trump. Le président américain a dénoncé une chasse aux sorcières tout en niant la gravité de faille de sécurité qui a permis à un journaliste américain d’assister, sur la messagerie Signal, à la planification d’une opération militaire contre les Houthis au Yémen. Et ce journaliste n’est pas n’importe qui : il s’agit du rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantis, devenu depuis quelques jours la cible d’attaque de Donald Trump et de ses proches. Achim Lippold nous dresse son portrait.
Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste nous parle de la visite de Marc Rubio, le secrétaire d’État américain en Jamaïque. Il s’est entretenu avec le président du Conseil présidentiel de transition Fritz Alphonse Jean sur un appui à la mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya. Marc Rubio a conscience que la force n’est pas suffisamment importante pour affronter les gangs lourdement armés, et tente de mobiliser un soutien régional pour obtenir des financements qui permettraient d’élargir la mission.
La visite au Salvador de la secrétaire américaine à la Sécurité intérieure n’est pas passée inaperçue. Kristi Noem s’est mise en scène dans une vidéo sinistre filmée à la prison de haute sécurité du CECOT où sont incarcérés plus de 200 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et soupçonnés d’appartenir à un gang. La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure pose devant des grilles où sont enfermés des prisonniers alignés, têtes rasées et tatouages apparents, qui sont utilisés comme décor. Elle dit vouloir remercier le président du Salvador pour sa coopération et veut avertir les personnes qui souhaiteraient venir de manière illégale aux États-Unis pour commettre des crimes envers les Américains : «Vous serez poursuivis et cet endroit fait partie des outils à notre disposition », prévient-elle.
Le CECOT, cette prison haute sécurité située au Salvador, dont elle a visité les installations, a été construite par le gouvernement de Nayib Bukele pour détenir les membres de gangs peu de temps après l’instauration de l’état d’urgence, rappelle le journalEl salvador. Les 238 Vénézuéliens expulsés des États-Unis sont soupçonnés d’être liés au gang Tren de Aragua, mais nombre d’entre eux disent n’avoir rien à voir avec cette organisation criminelle classée parmi les groupes terroristes par Washington.
Le quotidien rappelle aussi l’accord conclu entre les États-Unis et le Salvador, Washington a versé un coût approximatif de 20 000 dollars par prisonnier pendant un an, soit 6 millions de dollars par an au gouvernement de Bukele qui, en échange, est d’accord pour partager les informations recueillies sur les détenus.
C’était, il y a trois semaines, en Argentine : la ville portuaire de Bahia Blanca, située à près de 600 kilomètres au sud de Buenos Aires, subissait de plein fouet d’importantes inondations.
En quelques heures, près d’une année de pluie est tombée. Des inondations dévastatrices qui ont touché plus de 300.000 personnes, et fait au moins 16 morts.
Le World Weather Attribution (WWA), un réseau de scientifiques international, publie aujourd’hui une étude sur cet évènement climatique extrême. Et l’organisation établit un lien probable avec le réchauffement climatique. Juliette Pietraszewski nous en dit plus et Théo Conscience interroge les Argentins à Buenos Aires sur ce qu’ils pensent de la politique climatique de leur dirigeant, Javier Mileï.
L’ensemble des 9 départements du pays a été frappé par ces intempéries, que les experts attribuent au changement climatique. Des villages entiers ont été engloutis, La Razon cite un rapport qui parle de près de 380 000 familles touchées, le bilan humain est lui monté à 51 morts. Des précipitations intenses que le pays n’avait pas connues depuis 40 ans alors que la Bolivie se trouve dans un moment compliqué, poursuit le journal.
Dans le Correo del Sur, la photo à la Une montre des champs engloutis par les eaux et des hommes en train de construire des digues, bottes au pied.
Le président Luis Arce a récemment débloqué la somme de 75 millions de dollars pour faire face à ce type de catastrophes naturelles. Les autorités boliviennes assurent qu’elles n’abandonneront pas les familles qui se trouvent confrontées à cette situation dramatique.
Emma Jaconelli de la 1ère évoque la revalorisation aux Antilles des sargasses, les algues polluantes.
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