Chaque semaine, jusqu’à l’élection présidentielle aux États-Unis, nous revenons avec un ou une invité sur l’un des thèmes centraux de la campagne. Après l’immigration, aujourd’hui l’avortement avec Ludivine Gilli, directrice de l’observatoire de l’Amérique du Nord à la Fondation Jean-Jaurès, auteure de La révolution conservatrice aux États-Unis. De l’avortement au droit de vote, la démocratie pervertie (éd. de l’Aube).
Il y a un peu plus de deux ans, la très conservatrice Cour suprême revenait sur le droit fédéral à l’avortement en renversant le célèbre arrêt Roe v. Wade et en adoptant à la place l’arrêt Dobbs. À ce jour, 13 États interdisent l’avortement dans presque toutes les circonstances, quatre l’interdisent à partir de six semaines de grossesse donc un stade où la plupart des femmes ne savent pas encore qu’elles sont enceintes, et quatre l’interdisent jusqu’à une période allant de 12 à 18 semaines de grossesse. Un sujet sur lequel les démocrates capitalisent et qui est devenu « un sujet perdant » pour le camp républicain de Donald Trump, selon Ludivine Gilli.
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