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En Haïti, commémoration des trois ans de l’assassinat de Jovenel Moïse

today2024-07-09 2

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Il y a trois ans, le président de la République d’Haïti, Jovenel Moïse, était tué par un commando armé, chez lui en banlieue de Port-au-Prince. Depuis, l’enquête haïtienne piétine. Les représentants du Conseil présidentiel de transition et du nouveau gouvernement se sont réunis dimanche 7 juillet 2024, à la Villa d’Accueil pour lui rendre hommage.

Gazette Haïti montre les photos d’une assemblée constituée d’hommes et de femmes en chemise blanche, debout, le visage fermé, la tête penchée et les mains croisées en signe de recueillement. Au premier rang, « le Premier ministre Garry Conille est accompagné de la majorité des membres de son gouvernement », note le journal. À ses côtés, se tient Edgard Leblanc Fils, le président du Conseil présidentiel de transition « accompagné, lui, de plusieurs conseillers-présidents ». Gazette Haïti rapporte quelques extraits de son discours, notamment sur la crise politique qui a suivi l’assassinat : « le pays a alors expérimenté la violence sous toutes ses formes avec la multiplication des actions des gangs armés », s’est souvenu Edgard Leblanc Fils.

« Les hommes et les femmes politiques, toutes tendances confondues, la nation entière, doivent apprendre à s’accepter, s’unir, vivre ensemble par-delà leurs différences, pour que plus jamais le pays ne soit exposé à pareille ignominie. Tous les assassins et complices de cet assassinat doivent être identifiés, traduits en justice et sévèrement punis », a demandé le président du Conseil présidentiel de transition.

Mais le travail de la justice est difficile en Haïti, et depuis trois ans, l’enquête pour débusquer les auteurs de cet assassinat « demeure embourbée dans des obstacles juridiques et politiques », s’inquiète le National. « Depuis le début de l’enquête, cinq juges d’instruction se sont succédé, ils ont été déportés ou écartés du dossier », rappelle le journal. De son côté, « la justice américaine a déjà fait arrêter et extrader vers les États-Unis plusieurs suspects-clé pour les juger. » Certains ont d’ailleurs déjà été condamnés, comme Rodolphe Jaar. En Haïti, l’enquête a semblé s’accélérer depuis le début de l’année. Une cinquantaine de personnes, dont la veuve de Jovenel Moïse, ont été inculpées mais ont fait appel, suspendant la procédure.

Joverlein Moïse, le fils de feu le Président, a annoncé la création de l’association de lutte contre l’impunité et l’injustice pour faire toute la lumière sur la mort de son père.

Aux États-Unis, Joe Biden poursuit sa campagne coûte que coûte

Mais à quatre mois du scrutin, de plus en plus de voix démocrates lui conseillent de renoncer à sa candidature. Ce week-end, quatre démocrates à la Chambre des représentants le lui ont demandé, ils sont donc désormais neuf à souhaiter voir le président se retirer. « Et au moins 18 anciens et actuels dirigeants démocrates ont publiquement exprimé samedi leurs inquiétudes quant à l’aptitude de Joe Biden à exercer ses fonctions et à sa capacité à vaincre Donald Trump », assure le Washington Post

Ce week-end, le président était en Pennsylvanie, et a assisté à un office religieux entouré « de ceux qui ont toujours été son électorat le plus fidèle : les Afro-Américains », rapporte le Washington Post qui a rencontré trois générations de femmes afro-américaines. « Elles seront probablement la clé pour décider du vainqueur de l’élection de 2024. » peut-on lire. Mais, expliquent-elles au Washington Post, c’est surtout Kamala Harris qu’elles seraient ravies de voir prendre la tête de la campagne même si, à quatre mois de l’élection, un changement de candidat serait bien risqué, ont-elles aussi admis au journal.

Ces derniers jours, des donateurs importants, comme le patron de Netflix ou l’héritière de Disney ont suspendu leur financement à la campagne, réclamant un changement de candidat démocrate. Pourtant, ces donations sont essentielles au bon déroulement des campagnes, explique notre invité Jérémy Ghez, professeur d’Économie et de Relations internationales à HEC à Paris. « Il y a une véritable culture de levées de fonds de la part des comités de campagne, mais aussi des « super pacs », ces instituts indépendants des candidats qui sont à même de lever des fonds de manière illimitée et de défendre l’un ou l’autre des candidats tant qu’ils ne sont pas en contact direct avec eux. » Cet argent est principalement utilisé pour la publicité, explique Jérémy Ghez. « Le message peut varier selon les médias pour s’adapter au public, car les Américains n’ont pas les mêmes préoccupations à New-York ou à Los Angeles par exemple ». Pour le moment, Donald Trump et Joe Biden sont au coude-à-coude avec une capacité financière d’environ 400 millions de dollars.

 

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Le président argentin « appuie sur la pédale de frein »

Le président argentin Javier Milei était au Brésil ce week-end, à l’occasion de la cinquième édition de la CPAC (Conférence d’action politique conservatrice), la version latino-américaine de l’évènement qui réunit l’ultra-droite du continent américain. Javier Milei a snobé son homologue brésilien de gauche, et a préféré rencontrer le prédécesseur de Lula, l’ancien président d’extrême-droite Jair Bolsonaro, qui est, selon lui, victime de persécution judiciaire. Malgré ces prises de position, la presse argentine s’est montrée plutôt soulagée. La Nacion titre « Ça aurait pu être pire », Pagina 12 affirme que « Javier Milei a appuyé sur la pédale de frein ». « Il a fait preuve de retenue dans son discours et a évité de mentionner Lula ou de l’offenser. Il a préféré critiquer plus généralement le socialisme d’Amérique latin », résume le journal en faisant allusion aux propos de Javier Milei contre le socialisme : «Le socialisme est l’idéologie du ressentiment, de l’envie et de la haine. En plus de tout cela, le socialisme est l’idée de l’échec. Personne ne le sait mieux que nos frères et sœurs latino-américains », a déclaré le président argentin. « De cette manière, explique Pagina 12, Javier Milei a évité de porter le conflit avec Lula à un niveau supérieur, ce qui mettrait les relations entre l’Argentine et le Brésil au bord de la rupture. »

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Le journal de la 1ère

Comme en métropole, les résultats des élections législatives françaises aux Antilles et en Guyane ont été favorables à la gauche.

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Écrit par: Viewcom04

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