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Lors de la conférence annuelle de la Conservative Political Action Conference (CPAC) le samedi 22 février 2025, le président américain Donald Trump a annoncé la fin du statut de protection temporaire (TPS) pour les migrants haïtiens résidant aux États-Unis. Cette décision, saluée par son auditoire conservateur, a suscité de vives critiques de la part des défenseurs des droits des migrants et de quelques élus démocrates.
« Cette semaine, j’ai mis fin au statut de protection temporaire pour les migrants en provenance d’Haïti. Ils affluent dans notre pays. Affluent. Si je n’avais pas été élu, il n’y aurait plus personne en Haïti », a déclaré Donald Trump sous les applaudissements de l’assistance.
L’extrait de son discours est disponible sur le compte X du média Acyn. Cliquez https://x.com/Acyn/status/1893391490728239336?t=S96gqxPGUecf-Xix7rXOFw&s=09
Le TPS, un programme humanitaire qui permet à des ressortissants de pays en crise de résider légalement aux États-Unis, avait été prolongé de 18 mois par l’administration Biden avant son départ, repoussant son expiration à février 2026. Cependant, la secrétaire à la Sécurité intérieure de l’administration Trump, Kristi Noem, a signé une décision révoquant cette prolongation, ramenant la date d’expiration au 3 août 2025. Cette mesure expose désormais des centaines de milliers d’Haïtiens à un risque d’expulsion dès cet été.
Haïti, en proie à des crises politiques, économiques et sanitaires persistantes, reste l’un des pays les plus fragiles de la région. La décision de l’administration Trump a été qualifiée de « honteuse » et de « cruelle » par la députée du Massachusetts Ayanna Pressley, qui a souligné les conséquences dramatiques pour plus de 500 000 ressortissants haïtiens.
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