La convention des Républicains commence aujourd’hui (15 juillet 2024) à Milwaukee, sur les bords du lac Michigan, dans le nord-est des États-Unis. Donald Trump doit être désigné officiellement comme le candidat républicain à la présidentielle de novembre, alors qu’il a échappé à une tentative d’assassinat samedi soir (13 juillet 2024), lors d’un meeting à Butler, en Pennsylvanie.
« Je ne devrais pas être là, normalement je devrais être mort ». Donald Trump s’est confié à deux journaux conservateurs, le New-York Post et le Washington Examiner, sur la tentative d’assassinat dont il a été victime. « Le docteur n’avait jamais vu quelqu’un survivre à un tir de fusil AR15, il dit que c’est un miracle », assure l’ancien président qui invoque la chance divine : « Beaucoup disent que c’est grâce à Dieu si je suis encore là ». Notre correspondant David Thomson est sur place, il raconte ce qu’il faut retenir de cette première interview.
Notre invité était Randy Yaloz, représentant des Republicans Overseas en France. Depuis la convention des Républicains où il se trouve, il réagit à la tentative d’assassinat en évoquant « la colère, la résilience, l’incompréhension » des militants républicains. « Cela rappelle que les paroles ont des conséquences », assure-t-il. Randy Yaloz fait référence aux discours de Joe Biden qui, selon lui, ont attisé les tensions. « Donald Trump essaie maintenant d’apaiser, de se dédiaboliser. Car lorsqu’on compare Donald Trump à Hitler ou à un dictateur, ça facilite le passage à l’acte. »
Cette tentative d’assassinat semble avoir tout changé pour Donald Trump, à commencer par le discours qu’il avait préparé pour cette convention de Milwaukee. « Je veux essayer d’unifier notre pays », a-t-il assuré, des mots peu habituels dans la bouche de l’ancien président.
« Donald Trump faisait l’objet de violences avant même de devenir président »
Interrogé sur la responsabilité de Donald Trump quant au climat de violence qui règne aux États-Unis, Randy Yaloz réfute en bloc toute implication du milliardaire. « C’est Donald Trump qui faisait l’objet de violences avant même de devenir président. Tout le monde l’a attaqué, l’a traité de raciste, antisémite depuis le début. Évidemment, il ne se laisse pas faire. Avec sa rhétorique très forte, il sait répondre à l’agressivité qu’il subit. Mais il n’est en aucun cas responsable de la tentative d’attentat qu’il vient de subir. »
Pourtant, lorsqu’une opposante aux Républicains avait été tuée en 2017 lors d’une manifestation contre l’extrême-droite à Charlottesville, en Virginie, Donald Trump avait considéré les torts comme partagés entre les deux camps. Mais Randy Yaloz n’y voit pas de comparaison possible. « Aujourd’hui, qui a subi une tentative d’assassinat ? Il ne faut pas inverser les choses. Toutes les institutions sont contre Donald Trump. Joe Biden et son administration ont instrumentalisé la justice. »
Cette convention des Républicains sera l’occasion pour Donald Trump de désigner son colistier. J.D. Vance, le sénateur de l’Ohio, fait partie des personnes pressenties pour le poste. Pour Randy Yaloz, il a une longueur d’avance sur ses concurrents. « Donald Trump avait déjà quelqu’un en tête avant samedi, mais depuis la tentative d’assassinat, son choix a dû se porter sur une personnalité pragmatique, qui peut le soutenir en temps de crise. Je comprends qu’on parle de J.D. Vance, c’est un combattant, il a une forte personnalité, ça peut être un très bon choix », confirme Randy Yaloz.
Au Venezuela, l’opposition dénonce « une escalade répressive » contre ses soutiens
À deux semaines de l’élection présidentielle, onze personnes ont été arrêtées dans tout le pays ce week-end « pour avoir fait campagne en faveur du candidat de l’opposition Edmundo Gonzales », selon le média vénézuelien Tal Cual. Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Ces derniers jours, 14 personnes avaient déjà été arrêtées, et plusieurs figures de l’opposition s’étaient réfugiées à l’ambassade d’Argentine de Caracas, la capitale vénézuélienne. Régulièrement, l’opposition accuse le pouvoir en place de répression, tandis que le président Nicolas Maduro leur reproche de comploter pour le renverser. Les avocats de la campagne de l’opposition sont montés au créneau dans les pages du quotidien El Nacional.Ils dénoncent ces arrestations et s’adressent à Nicolas Maduro : « Vous ne pouvez pas permettre ce qu’il se passe aujourd’hui dans le pays » avant de de déclarer à leurs troupes : « Nous avons une mauvaise nouvelle pour le régime : l’intimidation ne fonctionne pas. Pour chaque citoyen intimidé, il y en a 20, 30, 100 autres prêts à aller jusqu’au bout. »
Dimanche soir (14 juillet 2024), l’Argentine s’est imposée en football face à la Colombie 1-0 après prolongation. C’est à la 112ème minute qu’un attaquant argentin a réussi à briser la défense colombienne. Lionel Messi a fêté le but depuis le banc de touche, où il a été installé après être sorti en larmes, blessé à la cheville. Dominés pendant la première heure de jeu, les Argentins ont fini par trouver la faille et ont remporté leur deuxième victoire consécutive de la Copa America.
Journal de la 1ère
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