Le président des États-Unis, Donald Trump, a pris mercredi une position ferme, exhortant l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires en conflit, à cesser immédiatement les hostilités. La confrontation militaire actuelle entre ces voisins historiques marque un pic de tension inégalé depuis deux décennies, ébranlant la stabilité de la région du sous-continent indien.
« Je les connais tous les deux très bien et je veux les voir s’entendre », a déclaré Donald Trump depuis le Bureau ovale, avant de réitérer son offre de médiation. Les propos du président américain s’inscrivent dans un contexte de violences meurtrières : des bombardements transfrontaliers entre les deux nations ont causé la mort d’au moins 31 personnes au Pakistan et 12 en Inde ces dernières 48 heures.
Une histoire marquée par la partition et des conflits sanglants
La rivalité entre l’Inde et le Pakistan remonte à leur partition en 1947, qui marqua la fin de l’Empire britannique des Indes. Ce processus de séparation a laissé une cicatrice profonde : plus de 15 millions de personnes furent déplacées, et un million périrent dans des violences intercommunautaires.
Depuis, les deux pays revendiquent la région du Cachemire, territoire montagneux stratégique et majoritairement musulman. Bien qu’une résolution des Nations unies en 1948 ait prévu un référendum d’autodétermination, ce dernier n’a jamais eu lieu, contribuant à alimenter des décennies de tensions.
Une montée récente des tensions
Le dernier épisode de cette confrontation, déclenché par l’attaque du 22 avril à Pahalgam dans le Cachemire indien, a ravivé une colère latente. L’Inde a imputé cet attentat au Pakistan, une accusation que ce dernier a démentie avec vigueur.
Mercredi, New Delhi a annoncé avoir détruit neuf camps terroristes situés au Pakistan, tandis qu’Islamabad a affirmé avoir abattu cinq avions indiens. Ces affirmations mutuelles, difficiles à vérifier indépendamment, soulignent l’ampleur de l’escalade.
Un appel au dialogue international
Face à ce contexte explosif, la communauté internationale a multiplié les appels à la retenue. Marco Rubio, chef par intérim du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, a pris contact avec les chefs de la diplomatie indienne et pakistanaise. « Il est essentiel de rouvrir un canal de discussion pour éviter une escalade incontrôlable », a-t-il déclaré.
Le conflit indo-pakistanais illustre les défis d’une région où le nationalisme et les enjeux géopolitiques s’entrelacent. Tandis que les tirs retentissent encore sur la ligne de contrôle, le monde entier retient son souffle.
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