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RADIO DROMAGE
Le carnaval, la plus importante manifestation culturelle et populaire d’Haïti, se retrouve otage des gangs. Auréolée du nombre de « territoires perdus » provoqués, des assauts conduits dans des quartiers de Port-au-Prince et des déroutes infligées à la police, la coalition criminelle « Viv ansanm » ose défier l’autorité de l’État et organiser son propre carnaval à Carrefour.
Après les exercices pré-carnavalesques réussis à Carrefour, la coalition des gangs armés « Viv ansanm » accélère les préparatifs pour le déroulement des trois jours gras. À Côte-Plage, un stand musical a été érigé pour faire danser des membres de la population. Des opérations de nettoyage de la route de Martissant ont été lancées par le caïd Johnson André, alias « Izo », à l’approche du défilé des trois jours gras. Un char musical estampillé UVD (Unité Village-de-Dieu) s’apprête à vrombir de décibels, constate-t-on.
Abandonnée par les autorités municipales et policières, totalement contrôlée par les gangs, la commune de Carrefour s’apprête à vivre un nouveau chapitre de son existence. Et loin d’être un mirage, c’est une réalité qui fend le cœur des Carrefourois. Des hommes lourdement armés, perchés sur des « trucksound », se sont substitués à l’État haïtien pour offrir un spectacle indigne à la communauté. À moins de 15 minutes du Palais national protégé par la police, des bandits continuent d’imposer leur loi.
Entités criminelles à traquer, les gangs armés deviennent, par la force des choses, des structures ayant pignon sur rue. Des bandits initient des activités culturelles à forte audience populaire, ils distribuent de l’argent, profitant de la vulnérabilité des autres. L’État haïtien et la société en général assistent, passifs, à l’essor dangereux des groupes criminels, sans crainte d’un réveil tardif, critiquent des sociologues.
Ironie du sort ! Le gouvernement d’Alix a été contraint d’annuler la semaine dernière l’organisation du carnaval national à Fort-Liberté en raison de l’insécurité. Néanmoins, les gangs armés, qui donnent le ton, s’octroient le droit de faire danser des milliers de personnes. Au regard de la situation qui prévaut dans plusieurs zones du pays contrôlées par les gangs, certains s’accordent sur la nécessité d’une extermination des groupes armés. Ils rappellent que la capitale ne dispose pas de prisons pour accueillir plus de 15 000 criminels notoires.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com
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