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RADIO DROMAGE
Le groupe plaide donc en faveur d’une concertation d’urgence entre tous les protagonistes nationaux afin de prévenir la dislocation totale du processus et de définir des solutions concrètes.
La Communauté des Caraïbes (CARICOM) tiendra, du 6 au 8 juillet 2025 à Montego Bay, en Jamaïque, un sommet jugé décisif consacré à la crise haïtienne. En amont de cette rencontre de haut niveau, le Groupe de la Société Civile (GSC) tire la sonnette d’alarme face à l’aggravation d’une crise multidimensionnelle et appelle à la convocation en urgence d’une réunion nationale des acteurs haïtiens en vue de sauver le processus de transition.
Lors d’une réunion virtuelle organisée le 1er juillet à l’initiative du Groupe des Personnalités Éminentes de la CARICOM (GPE), plusieurs signataires de l’Accord du 3 avril 2024 ont admis l’échec manifeste à atteindre les principaux objectifs de la transition, en particulier l’organisation d’élections crédibles en 2025, condition indispensable au transfert du pouvoir à des autorités élues d’ici au 7 février 2026.
Parmi les participants figuraient :
Dans un communiqué publié le 3 juillet, le GSC déplore l’inexécution des engagements pris dans le cadre de l’accord, notamment la mise en place d’une Assemblée de volontaires représentant neuf secteurs clés de la société, censée assurer la supervision du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).
Cette instance devait :
Selon le GSC, aucun de ces objectifs n’a été réalisé, tandis que le pays s’approche dangereusement d’un effondrement institutionnel. Le groupe plaide donc en faveur d’une concertation d’urgence entre tous les protagonistes nationaux afin de prévenir la dislocation totale du processus et de définir des solutions concrètes.
Dans un contexte régional et géopolitique de plus en plus tendu, le GSC alerte également sur le risque d’une ingérence étrangère dans les affaires internes d’Haïti. Il cite à cet égard la résolution adoptée le 27 juin 2025 lors de la quatrième session plénière de l’Organisation des États américains (OEA), qui laisse entrevoir une éventuelle tutelle internationale sur le processus haïtien de transition, notamment sous l’impulsion de la nouvelle administration américaine.
Face à cette menace imminente, le GSC estime que la mobilisation nationale est d’une urgence absolue.
« Les parties doivent témoigner de leur attachement à la souveraineté d’Haïti par des actes de bonne foi », souligne le groupe.
Pour le GSC, seule l’organisation d’élections crédibles et une véritable stabilisation institutionnelle permettront une transition réussie. Cette issue, insiste-t-il, passe inévitablement par un retour rapide à la table des négociations.
The post Caricom | Les architectes de l’Accord du 3 avril tirent la sonnette d’alarme : « Le CPT n’a pas tenu ses promesses, mais… » first appeared on Rezo Nòdwès.
Tweet Dans une homélie largement relayée sur les réseaux sociaux, Mgr Max Leroy Mésidor, archevêque métropolitain de Port-au-Prince, a livré un diagnostic sans complaisance de la crise haïtienne, au moment où le Conseil Electoral provisoire, appuyé par un représentant de l’Église catholique, s’apprête à organiser un référendum-bidon interdit par la […]
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