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RADIO DROMAGE
Il y a trois mois, le premier contingent kenyan de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) a été déployé en Haïti. La situation sécuritaire s’est légèrement améliorée, à en croire Le Nouvelliste. Quel bilan peut-on tirer après les trois premiers mois et quelles sont les perspectives de la MMAS ? Nous en avons parlé avec Lou Pingeot, professeur auxiliaire à l’Université d’Ottawa.
Pour la spécialiste Lou Pingeot, le bilan de la MMAS est mitigé. « On ne connait pas ses règles d’engagement, il y a un manque de transparence opérationnelle autour de cette force. Il semble que le contrôle de certains quartiers de Port-au-Prince a été repris », précise la chercheuse qui souligne que la MMAS « reste petite et n’a pas la capacité d’occuper un grand terrain ». Selon Lou Pingeot, le modèle actuel, celui d’une force « décentralisée » où les États-Unis essaient de convaincre plusieurs pays d’apporter du soutien financier et logistique ne fonctionne pas.
Autre problème soulevé par la chercheuse : le Bénin qui était « censé envoyer plus d’un millier de soldats » n’accepte pas que ces derniers soient placés sous un commandement policier ». D’une manière générale, il faut se poser aussi la question comment traiter le problème des gangs. Est-ce uniquement un problème militaire ? Selon Lou Pingeot, la Minustah a commis l’erreur de mener opérations contre les gangs, avec une « approche musclée, robuste, centrée sur le fait de de neutraliser ou déloger les gangs ». Les gangs étaient traités comme un problème de guérilla urbaine mais on ne s’est pas intéressé au réseau plus large autour des gangs, notamment leur financement et leur armement.
Le New York Times revient sur le discours d’adieu du président américain Joe Biden. « Dans un discours d’un peu plus de 20 minutes devant l’Assemblée générale de l’ONU, Joe Biden a mêlé des considérations personnelles à des impératifs politiques et à une défense passionnée de la démocratie. Il est revenu sur sa carrière politique, depuis son élection au Sénat en 1972,… jusqu’à sa décision… d’abandonner sa candidature à la réélection – une décision qu’il a présentée comme une leçon pour les autres chefs d’État, selon le New York Times. « Celui qui est arrivé il y a quatre ans en promettant que « l’Amérique est de retour » doit aujourd’hui faire face aux limites de sa promesse », poursuit le journal. Ce qui fait que le président américain a adopté hier (24 septembre 2024) devant l’ONU une posture plus défensive, écrit le Washington Post, « mettant en avant son travail pour préserver la démocratie et apporter une solution aux guerres désastreuses en Ukraine et à Gaza »
Il a dénoncé hier (24 septembre 2024) devant l’ONU un système qui promeut des politiques socialistes. Selon Clarin, il a porté un « coup de poignard au cœur même du multilatéralisme ». Le journal argentin relève aussique Javier Milei a qualifié l’ONU d’incapable à « apporter des solutions aux conflits mondiaux » et qu’il a décidé d’abandonner « la position de neutralité historique de son pays et qu’il sera désormais « à l’avant-garde de la lutte pour la défense de la liberté ». Un discours qui a suscité beaucoup de critique d’ancien diplomates et fonctionnaires argentins, qui craignent que l’attitude du président ne fera qu’isoler son pays sur la scène internationale, souligne La Nacion.
L’enquête sur ce massacre n’avance pas, on ne sait toujours pas qui a tué ces étudiants et tout cela, c’est en partie la faute au président sortant Andres Lopes Manuel Obrador. C’est du moins l’avis d’une partie de la presse. « Entre le fait de faire confiance à l’enquête criminelle ou à l’armée, AMLO a choisi l’armée », écrit le site d’information Infobae. « Le président a favorisé l’enquête jusqu’au moment où le rôle de l’armée a été pointé du doigt ». Selon l’ONG de défense des droits humains « Centro Prodh », la gestion de cette affaire par AMLO était un grand échec. « Les militaires ont gagné la partie », explique un avocat de cette ONG dans le journal Proceso, en soulignant que le crime est resté impuni et que l’armée n’a jamais été obligée de rendre des comptes ou de divulguer des informations nécessaires pour élucider ce massacre commis il y a 10 ans.
En Martinique, une nouvelle réunion de négociations consacrée à la problématique de la « vie chère » se tiendra demain jeudi (26 septembre 2024) au siège de la Collectivité Territoriale.
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