Élue à une large majorité (167 voix sur 193), Annalena Baerbock, ancienne ministre allemande des Affaires étrangères, devient la première femme européenne à présider l’Assemblée générale des Nations Unies. À 44 ans, elle rejoint un cercle encore restreint de femmes ayant occupé cette fonction depuis la fondation de l’ONU.
Lors de son discours d’investiture, vêtue symboliquement de blanc, elle a souligné l’importance d’une participation équitable des femmes à la gouvernance mondiale. « La paix et le développement ne peuvent être pérennisés que si la moitié de l’humanité a voix au chapitre », a-t-elle affirmé devant l’hémicycle.
Son mandat à la tête de la 80e session, qui débutera en septembre, s’inscrira dans un contexte global marqué par une multiplication des conflits et une crise de confiance envers les institutions multilatérales. Elle s’est engagée à porter la réforme structurelle de l’ONU, dans le cadre de l’initiative « ONU 80 », en prônant une organisation « plus souple, plus efficace, au service de la paix, du développement et de la justice ».
Le Secrétaire général António Guterres a salué une élection « historique » et a assuré Mme Baerbock de son plein soutien, soulignant la force de son slogan : Mieux ensemble.
Elle aura également la tâche délicate de piloter le processus de sélection du ou de la prochain(e) Secrétaire général(e), avec la promesse d’une démarche transparente et inclusive. Affirmant le rôle central de l’Assemblée face à l’inaction du Conseil de sécurité, Mme Baerbock entend incarner une ONU tournée vers l’avenir, plus équitable et véritablement universelle.
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