Haïti s’apprête-t-elle à entamer une nouvelle semaine dans la même spirale de violence qui a marqué la précédente ?
Alors que les gangs armés poursuivent leur expansion dans le Plateau Central, région frontalière stratégique entre Haïti et la République dominicaine, le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le Premier ministre nommé Alix Didier Fils-Aimé persistent dans un mutisme assourdissant. Aucun communiqué officiel ni position publique n’a été formulé face à l’aggravation de la situation sécuritaire qui touche notamment les communes limitrophes.
En revanche, le président dominicain Luis Abinader, réagissant aux menaces croissantes à sa frontière ouest, a annoncé dimanche une série de nouvelles mesures de renforcement sécuritaire. Celles-ci incluent un durcissement des contrôles migratoires et un redéploiement militaire accru le long de la ligne frontalière. Selon les médias dominicains, ces décisions visent à prévenir toute « infiltration de groupes armés » et à contenir l’instabilité haïtienne aux abords du territoire dominicain.
Dans ce contexte de paralysie politique en Haïti et de réaffirmation sécuritaire du côté dominicain, la question du contrôle bilatéral des zones frontalières, mais aussi du sort des populations déplacées, demeure sans réponse cohérente. Qui parlera au nom d’un État haïtien en déliquescence ?
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